Faut que ça déchire...
J'ai déjà mis en ligne ce texte, mais je l'aime bien, ce n'est pas une réalité mais une pure fiction, bien sincère et touchante. Ce récit s'adapte parfaitement à l'univers de mon blog, tout comme nous rappeler de bons souvenirs au soleil...
Il y a des moments dans la vie d'un ado où tout va mal; pour moi cela s'est passé lors de mes 15 ans. Fin juin, je me suis fais plaquer par ma première petite copine sérieuse. Je venais d'apprendre que je redoublais et mes vacances tombaient à l'eau car mes parents divorçaient. Mon père, allemand d'origine, travaille sur des plate-formes pétrolières, n'est jamais là, et ma mère a dû se faire hospitaliser pour dépression. En un mot, ce n'était pas le bonheur à la maison. La perspective de passer l'été à Paris ne me ravissait pas du tout, mes copains étaient tous partis en vacances et mes grands-parents, je ne voulais même pas l'envisager à moins de me faire interner moi aussi à la fin de l'été.
J'ai la chance cependant d'avoir un voisin de palier qui a le même âge que moi, mais qui ne va pas dans le même lycée. On se connaît, on a fait quelques fêtes ensemble mais sans plus. Il s'appelle Erwan, il est brun très mat de peau avec des yeux noirs, plutôt bien fait, sportif sans plus. En bref, c'est tout le contraire de moi qui suis blond, le teint clair, les yeux bleus (ce doit être les origines nordiques) 1m75, 68kg, pas musclé mais plutôt bien dessiné. Un soir donc en rentrant chez moi, je le croise dans l'ascenseur, on discute de lycée, des vacances et je lui explique mon désarroi. Il semble en être très attristé et me propose de venir dîner chez lui en compagnie de ses parents et de son petit frère, ce que j'accepte volontiers (cela m'évite la pizza congelée c'est déjà cela de gagné).
À 19h, j'arrive un peu en avance. Sa mère me fait entrer et me dit que Erwan est sous la douche et qu'il ne va pas tarder, que je n'aie qu'à l'attendre dans sa chambre. Je m'y rends, c'est la deuxième fois que j'y entre depuis cinq ans que nous habitons dans le même immeuble. C'est une chambre typique d'ado avec des posters aux murs, des photos collées sur un morceau de liège, des baskets qui traînent, un caleçon qui dépasse de dessous le lit, enfin rien de bien extraordinaire, quoique... Parmi les photos, il y en a une qui m'attire: il s'agit de deux ados nus pris de dos, les poings sur les hanches, avec la mer en arrière plan.
— Qu'est-ce que c'est que ce truc?
— Oh! Tu es là! me dit une voix.
C'était Erwan qui était derrière moi une serviette autour de la taille, le torse dégoulinant d'une eau mal essuyée.
— Excuse-moi, ta mère m'a dit d'entrer et je regardai tes photos, j'espère que tu ne trouves pas cela trop indiscret.
— Non, non. Ah, je vois que tu as vu celle sur la plage avec mon cousin l'année dernière.
— Euh oui, dis-je de plus en plus gêné.
Erwan continuait à sortir ses sous-vêtements et ses habits de son armoire sans se soucier de moi, comme si la situation était normale
— Si tu veux tout savoir, notre famille est naturiste et cette photo a été prise l'an dernier dans un centre où nous passons nos vacances.
— Tu veux dire nudiste, c'est cela? (je dois dire qu'à l'époque, je n'étais pas très au fait de ces termes)
— Oui en quelque sorte.
— Et cela ne te dérange pas de te trimbaler à poil devant tout le monde?
— Pas du tout, me répondit-il en enlevant la serviette de sa taille pour s'essuyer les aisselles et les jambes. C'est naturel, comme le mot l'indique.
Il est là nu, devant moi, impudique, beau comme un dieu, le torse imberbe, super bien dessiné, des jambes fines et musclées. Sa verge bien que molle était épaisse avec une veine bien dessinée et des bourses imberbes. Seul un petit buisson de poils noirs sur le pubis marquait une virilité que je n'aurais jamais mise en doute. Son bronzage était uniforme à l'exception d'une marque de montre que je trouvais assez amusante. J'étais troublé, ce n'était pas la première fois que je voyais un mec nu (je fais de la natation en club) mais là, j'ai trouvé qu'Erwan dégageait quelque chose d'inhabituel. Je me sentais tout serré d'un coup dans mon bermuda, je commençais à avoir la verge qui se durcissait.
Tout d'un coup la mère d'Erwan entre et dit:
— Les garçons, on mange dans cinq minutes.
— Ok m'man, dit Erwan toujours nu, sans complexe.
— C'est génial d'être aussi décomplexé, moi je pourrais pas être à poil devant ma mère! Ce doit être super cool!
— Tu devrais essayer! Me dit-il avec malice tout en enfilant son caleçon et ses habits, me cachant une vision qui me troublait tant.
— Je pourrai jamais.
— Mais si! Le plus dur c'est de se lancer. Après, c'est trois minutes de gêne et tu oublies tout. De toute façon, tout le monde s'en fout dans les centres naturistes: c'est fait pour cela!
Erwan m'entraîne à table. Ses parents sont super cool, la nourriture délicieuse. Yann, le petit frère d'Erwan a 13 ans. Il est dans la phase j'ai-plein-de-boutons-et-je-rigole-bêtement, mais il est plutôt sympa; il ressemble à son frère. Vers la fin du repas, le père d'Erwan me demande ce que je vais faire pour l'été, si j'ai un job ou si je pars en vacances. Je lui explique ma situation et lui dit que je n'aurai probablement pas de vacances cet été. Il semble gêné; les parents se regardent comme s'ils parlaient sans dire un mot.
— On t'emmènerait bien, mais j'ai peur que tu... me dit le père.
— T'inquiètes pas, intervint Erwan, je lui ai déjà tout expliqué sur notre style de vacances!
— Alors tu comprends que cela risque de poser des difficultés, me répondit-il.
— Oh oui, dis-je, d'autant plus que je n'oserais jamais me déshabiller devant tout le monde.
Tout d'un coup, j'ai la photo qui me revient à l'esprit. Le corps d'Erwan si parfait, ma verge se remet à gonfler sous la table. J'ai la bouche sèche et je ne sais ce qui me prend je leur dis:
— Mais en y réfléchissant, j'adorerais essayer!
— Tu sais, me dit son père, si tes parents sont d'accord tu peux venir et si tu te sens mal à l'aise, tu auras toute la liberté pour partir!
— Super, alors j'accepte!
— Formidable! me dit Erwan.
Le repas se termine. On m'explique comment se passent les choses, où on va, comment on doit se comporter, etc. Je rentre chez moi avec une seule idée en tête: ERWAN NU. Je fonce sous la douche, j'ouvre l'eau froide, j'ai la verge turgescente. Je me sens vraiment très mal d'avoir été troublé par un mec. Je me sens encore plus mal d'avoir accepté de me rendre dans un centre naturiste, mais l'excitation est plus forte. Je me branle, je me caresse en détaillant ma bite: épaisse, entourée de poils blonds et disparates. J'imagine Erwan faisant comme moi et je jouis, crachant une longue traînée blanche sur la vitre translucide de la cabine. J'en crie tellement c'est bon. Épuisé je vais me coucher, nu; ce que je fais toutes les nuits depuis.
Mon père ne vit aucune objection à mon séjour naturiste, ma mère sous calmants s'en foutait.
Le jour du départ est arrivé, mon sac est presque prêt. Erwan vient me rendre visite comme tous les jours depuis la fameuse soirée. Au cas où, je mets un maillot de bain dans le sac.
— Hop hop hop! Me dit-il. Pas de maillot!
— Et si j'en ai besoin?
— Tu auras besoin de crème solaire mais pas de maillot.
De mauvaise grâce, je laisse le carré de textile sur mon lit, ferme le sac et je pars accompagné par Erwan. J'ai une boule à l'estomac. Je me demande comment je vais me tirer de cette galère.
Huit heures de route pour aller jusque dans les landes! On arrive exténués. La voiture n'avait pas de clim et la place à trois à l'arrière était plutôt restreinte. Sur place, je suis frappé par la vision de quelques personnes qui se baladent nus alors que d'autres sont partiellement habillés ou complètement habillés. Je commence à transpirer, je me sens vraiment mal à l'aise
À l'accueil, un jeune homme nous reçoit:
— Bonjour, je suis Pierre, je vais vous accompagner jusqu'à votre bungalow.
Il est nu comme un ver, super mignon, des dents blanches et une démarche athlétique. Il prend les clés nous fais visiter le bungalow et me dit:
— Oh toi, tu m'as l'air de venir pour la première fois!
— Oui, bredouillai-je, n'osant pas regarder ailleurs que dans les yeux verts du jeune homme.
— Tu vas voir, cela va aller. C'est cool ici!
Je partage la chambre avec Erwan; Yann lui préfère être seul dans le séjour. C'est alors que le moment crucial arrive. Erwan toujours habillé me dit:
— Allez faut y aller! À poil!
Je reste immobile, tétanisé.
— Bon, puisque tu ne viens pas à Lagardère...
Il se dirige vers moi et d'un coup abaisse mon short et mon caleçon, je tente de me défendre, mais il me dit:
— Voilà! Maintenant c'est fait.
Et dans l'instant qui suit, il balance ses affaires et se retrouve nu devant moi, aussi à l'aise que possible. Je suis très gêné mais j'arrive à réprimer une envie de bander (je ne sais toujours pas comment!). Nous sortons de la chambre et je découvre toute la famille dans la tenue d'Adam, y compris Yann qui commence visiblement à être lui aussi un homme, si j'en juge par sa pilosité naissante.
— Bravo! me dit le père d'Erwan. Tu vois ce n'est pas si difficile!
— Ça c'est vous qui le dites!
Les parents nous disent d'aller faire un tour pour visiter le centre et faire de nouvelles rencontres. Je commence à me détendre malgré les légers picotements dans ma verge que je sens prête à bondir à la moindre occasion. Je porte sur l'épaule une serviette de bain que j'imagine être ma bouée de sauvetage si d'aventure ma verge venait à prendre des proportions inacceptables dans ce genre d'endroit. Je reluque ostensiblement les filles pour ne pas dévoiler le trouble que me procure mon ami.
Nous allons à la piscine, nous étendons nos serviettes et je m'assois en tailleur. Erwan me dit que je ferais mieux de mettre de la crème sur moi car je commence à être rouge. Il prend le flacon qu'il avait amené avec lui et me le tend. Je commence à m'enduire de cette crème assez épaisse blanche et odorante qui me rappelle quelque chose. Erwan me dit:
— Tu veux que je t'en passe dans le dos?
— Oui si tu veux.
Je sens ses mains sur ma peau. Elles sont douces, elles me caressent, elles m'effleurent, descendent de plus en plus bas dans mon dos voire même quasiment sur mes fesses blanches ET JE SUIS NU au milieu de plein de gens qui j'imagine ne doivent avoir d'yeux que pour ma verge qui se déploie inexorablement, pointe de plus en plus vers le ciel, le gland qui devient de plus en plus turgescent, semblant dire: "Je n'en peux plus, stop."
La honte me guette, l'opprobre public, le premier jour des vacances, le catalogage "vicieux" tatoué sur le front. Je ne fais ni une ni deux: je plonge dans l'eau froide, salvatrice des apparences. Je reste sous l'eau au maximum. Je remonte à la surface et je vois sur le bord un ado hilare qui n'est autre que mon ami Erwan. Affolé, je regarde autour de moi, personne ne semble avoir remarqué quoique ce soit excepté un visage familier: celui de Pierre le réceptionniste qui dans un grand sourire tend son pouce en l'air histoire de dire à distance "bienvenue au centre" (au club???). Erwan me rejoint dans l'eau. Je bégaye:
— Je ne sais pas ce qui m'a pris, excuse-moi.
— Ne t'inquiète pas, on y est tous passé au moins une fois! Et je peux dire que tu as une belle queue, très belle même. J'espère que tu pourras t'en servir pendant les vacances.
Puis, comme s'il avait dit quelque chose d'équivoque il poursuit:
— C'est pas les petites hollandaises qui manquent par ici!
Il est magnifique dans l'eau. Les cheveux noirs collés sur le front humide, ces épaules larges et bien dessinées et son sourire d'ange. Il me fait complètement craquer. J'en suis malade, j'ai peur de devenir PD et cela à 15 ans, je ne voulais pas l'assumer. Je reste 30 minutes dans l'eau froide, le temps de débander. Je sors passablement congelé! Je m'allonge sur le ventre près de Erwan qui me dit:
— Ça va mieux?
— Oui merci, mais ne passe plus de crème dans le dos, j'ai pas trop l'habitude qu'on me touche alors je crois que cela va finir par se voir!
On rit tous les deux. L'incident est clos. Ouf, c'est passé!!
La fin de journée se passe sans incident. Nous prenons notre dîner en famille sans aucun vêtement, cela me paraît étrange, mais le bien-être apporté par la sensation de famille me comble. Erwan est toujours à côté de moi; je sens son regard se poser parfois sur mes jambes. "Qu'est-ce qu'il pense, celui-là?" me dis-je.
Après le repas, nous décidons d'aller jouer au volley. Nous y retrouvons Pierre sur place qui anime la partie avec des jeunes et moins jeunes naturistes. Comme le soir commence à tomber, nous prenons quelques tee-shirt afin de nous protéger de l'humidité après le match. Pierre est athlétique, il a 18 ans et fait sport études inutile de dire à quel point il se défend en beach-volley. Il se jette sur toutes les balles, se roule dans le sable, il est assez impressionnant. Il a un sexe plutôt intéressant, fin et long, sans aucun poil sur les couilles (il se les rase?) qui bouge au rythme de ses gestes.
— Eh oh! me dit Erwan. Tu n'es pas dans le jeu!
— Euh, si, si!
Notre équipe perd 3 à 2. Erwan et moi sommes complètement épuisés. On se rhabille (le froid tombe). Pierre nous dit: "Si vous voulez, je vous paye une bière à mon bungalow!" Intéressés, nous acceptons. On parle de choses et d'autres, de nanas, d'école, de voitures, de sexe. J'apprends que Erwan n'est plus puceau depuis l'année dernière: une jeune lyonnaise un peu salope l'a dépucelé dans une tente! Je rigole bêtement. La bière sans doute. J'avoue pour ma part que je suis encore puceau, mon ex copine se refusant à tout attouchement avant le mariage! Vous voyez le genre. Pierre lui sans trop s'étendre dit qu'il a déjà eu beaucoup d'aventures, ce n'est pas cela qui manque à sport étude.
Il se fait rapidement 23h30, Pierre dit qu'il doit aller fermer un des sanitaire proche de la piscine pour la nuit car il ne doit pas être accessible pour les gens sans surveillance. Je lui propose de l'accompagner, Erwan accepte également:
— Comme cela j'en profiterais pour pisser, la bière cela me donne de ces envies.
Pierre prend une serviette:
— Je crois que j'ai aussi besoin d'une douche, j'ai du sable plein les poils.
Nous rions de concert, faisant des blagues idiotes sur la qualité de la nuit avec du sable sur le prépuce. Nous arrivons sur place, Pierre se met nu sans plus de manière, et je vois que Erwan en fait de même en disant:
— C'est pas une mauvaise idée avant d'aller se coucher.
— Attendez-moi, dis je en pénétrant dans la grande salle de douche et en refermant la porte sur la demande de Pierre.
La lumière est faible mais on se voit suffisamment bien. Pierre allume l'eau en continu et s'assoit par terre en tailleur pour enlever du sable de ses pieds. Erwan visiblement éméché se met à pisser autour de lui et m'arrose la jambe d'un puissant jet jaune.
— Eh oh, ça va, on se calme, tu es dégueulasse!
— Après ce que tu m'as fait cet après-midi!
— Quoi?
— Tu bandais comme un âne!
— Non, répondis-je vexé qu'il en parle devant Pierre.
— Si je t'ai vu! dit Pierre. Tu as une très belle bite, dit-il en se relevant, toujours inondé d'eau tiède.
Erwan s'approche de moi et pose sa main sur ma verge et dit:
— Oui pas mal mais pas mieux que moi...
Puis il se dirige vers Pierre et fait de même:
— Je pense que c'est toi qui as la plus grosse.
Je suis complètement abasourdi! J'ai tout d'abord comme un mouvement de recul. Je ne comprends plus rien. Je sens que je commence à bander, mais je vois Erwan commencer à se caresser tout en allumant Pierre. Leur deux bites commencent à gonfler aussi.
— Tu vas voir qui a la plus grosse! dit-il.
— C'est moi, répondit Erwan.
— Celui qui perd taille une pipe aux autres! dit Pierre.
— Eh oh du calme, les gars, je suis pas dans votre trip! répondis-je.
En fait la situation m'excite vachement. Je commence à bander sérieusement, mon gland se décalotte de lui même. Ma verge se tend inexorablement, elle pointe vers Pierre et Erwan, comme un signe d'approbation.
— C'est pas ce que tu as l'air de nous montrer! dit Pierre.
— Oui, et tu as intérêt à mieux bander mec, sinon c'est toi qui va me lécher la bite!
Je m'approche d'Erwan, je tends la main vers son sexe gonflé de 17cm, humide par l'eau de la douche, je suis comme transporté, mes doigts me picotent.
— On a le droit de se motiver un peu?
— Tout a fait! dit Pierre.
Je le sens dans mon dos s'approchant lentement, ses mains passent de chaque côté de moi et se plaquent sur mon torse et redescendent doucement vers ma bite en feu. Je sens le sexe dressé de Pierre dans mon dos, il se presse contre le bas de mes reins; je vais défaillir. Je m'abandonne complètement, Dans ma main, la bite d'Erwan est dure. Je la branle lentement en le fixant dans les yeux. Je l'allume un max. Pierre continue à me branler doucement. J'avance vers Erwan et je l'embrasse. Je sens ses lèvres froides et humides contre les miennes, sa langue cherche la mienne et la main de Pierre enserre de plus en plus fort ma bite. Je suis ailleurs.
Je passe ma main sur le torse d'Erwan, je le touche, je l'effleure, ses couilles lisses me font un effet du tonnerre. Erwan se baisse et descend sa langue vers ma queue raide comme elle ne l'avait jamais été. Elle s'attarde sur mon gland, des décharges de bien-être déferlent dans le bas du ventre. Il me suce maintenant, j'ai la tête renversée vers Pierre que j'embrasse aussi. Je sens le plaisir venir, je suffoque, je gémis et crie en éjaculant sur le visage de Erwan. Il se redresse, une longue traînée de sperme sur le visage que je m'empresse de lécher. Il est beau sous l'eau tiède. Pierre derrière moi se branle tout seul. Je veux me retourner vers lui, mais il me dit:
— J'adore vous regarder, c'est Erwan qui m'a demandé de t'inciter à venir faire cela avec lui.
Je me retourne vers mon Erwan qui me sourit:
— Oui je fantasme sur toi depuis des mois, mais j'ai jamais osé.
— Je vois, c'est un traquenard...
— Oui, tu aimes?
— J'adore, dis-je en me jetant à ses pieds et en lui taillant la première pipe de ma vie.
Sa queue douce et énorme dans ma bouche est un délice, elle me semble interminable et terriblement dure. Le petit goût de sperme annonçant l'orgasme ne tarde pas à arriver. Il se cabre, s'appuie sur le mur et décharge au fond de ma bouche une quantité incroyable de sperme. J'en avale une partie, et je me relève vers mon ami (amant) et je lui fais goûter le produit de sa jouissance; ses yeux pétillent, il est transcendé. Pierre a joui aussi dans son coin, anonymement; heureux de nous avoir vu nous sucer: "Moi," dit-il, "je suis un voyeur, mais la prochaine fois, je participe. Pour l'heure, on ferme."
On sort tous en regardant autour de nous si personne ne nous a vu. Nous rentrons en catimini au bungalow, nous nous couchons sans faire de bruit dans le même lit. Nos deux corps nus d'adolescents se touchent. Nous avons refait l'amour dans le silence et le noir, avec cette fois, beaucoup de tendresse. Il a éjaculé sur mon pubis, moi dans sa bouche et nous nous sommes endormis tous les deux comme des masses.
Le lendemain matin, nous nous levons comme si de rien n'était, et Yann le petit frère d'Erwan me dit dans le creux de l'oreille: «Tu as dû rêver de quelqu'un cette nuit: tu as du sperme séché dans les poils!» Il me sourit, me fait un clin d'œil et je me précipite pour me laver. Je n'ai jamais su s'il savait ce qui c'était passé mais une chose est sûre: son frère et moi on a continué!