Faut que ça déchire...
CETTE NOUVELLE N'EST PAS LA MIENNE, ELLE EST L'OEUVRE DE FEDERICO, UN DE MES FERVANTS LECTEURS ITALIENS.
J'ESPÈRE QU'ELLE VOUS PLAIRA AUTANT QU'ELLE M'A EMUE.
DITES-MOI CE QUE VOUS EN PENSEZ, JE LUI TRANSMETTRAI...
BONNE LECTURE A TOUS
Chez le médecin
Ma mère avait 19 ans, lorsqu’elle m'a donné naissance à la maison avec la seule aide de sa mère, je l'ai appris que plusieurs années plus tard. Ma grand-mère, Dieu sait comment, avait gardé secrète la grossesse de sa fille pour toute la famille. Elle m'a enveloppé dans des draps de lin, et avec la somme de treize mille lires m'a confié à un monastère, le 19 Septembre 1942. Un hospice où, Dieu sait pourquoi, j'ai passé mes quatre premières années. A cet âge j'ai été confié à un couple de personnes d'âge mûr qui n'avait pas eu d'enfants.
La meilleure chose qu'ils ont fait - et je leur en suis toujours reconnaissant -, c'est d’avoir été honnêtes et de me dire qu'ils m'ont gardé avec eux parce que mes parents étaient tous morts. Ma mère adoptive était une dévote très modeste qui ne m'a jamais vu nu même à quatre ans.
Me laver, m'aider pour m'habiller et tout ce qui était lié à l'adresse physique n’était donner que par mon père. Chaque année, il me conduisait chez leur médecin pour vérifier mon état de santé. Ce médecin, très vieux, ignorant et superficiel n'a jamais trouvé quelque chose d'inhabituel dans ses inspections sur mes vêtements. J'ai grandi, très peu sérieusement vérifié, mais heureusement pour moi, j’étais en bonne santé.
J’avais presque treize ans lorsque mon père adoptif est décédé d'une pneumonie suspectée deux jours avant. Sa femme imputa cette mort au médecin et ne voulu plus jamais le revoir.
J'ai vécu un an dans une maison qui était un lieu de prière pour les morts, de pleurs, de lamentations et le plus oppressif qu’on puisse imaginer.
J'étais étudiant en quatrième secondaire (En Italie, elle est la première année de lycée classique) dans un internat privé conduit par les frères de Saint Jean-Baptiste de la Salle, mais j’étais externe. Ma mère demandait constamment aux bons Frères les soins et la protection de mon âme, mais jamais de mes connaissances.
Merci à ma nature curieuse et comme j'étais un amant de la connaissance, même sans être un grand étudiant, je faisais partie des premiers de classe. Timide, très modeste et avec une mère si réservée, je donnait l’impression d’être une sorte de petit monstre, grand et mince, aux cheveux bruns et sans amis.
Un jour avec ma mère nous sommes allés trouver sa cousine que je n'avais vu que quelques fois et qui a toujours été très douce avec nous. Ma mère, en me faisant rougir, se plaignait à elle que, après la mort de son mari, il n'y avait plus de contrôle pour que je maintienne mon hygiène, et si j'étais pur dans mes pensées et dans mes actes.
- Ah ! soupirait-elle, quand il n'y a pas de chef de famille, que doit faire une pauvre femme inexpérimentée. Songe, même le médecin ne l'a plus vu. Il a besoin d'un contrôle médical, mais comment envoyer cette âme à Dieu dans les mains de celui qui a tué son père!”
Sa cousine la réconforta, la rassura et lui dit qu'elle avait un neveu, du côté de son mari, âgé de presque trente ans qui est médecin. Quoique jeune il était très bon. Elle a même pensé à prendre un rendez-vous pour moi.
Deux jours plus tard je rentrais de l'école et retrouvais ma mère avec sa cousine qui était venue pour lui dire qu'elle avait pris rendez-vous avec ce docteur, à sept heures, au moment où il y avait plus de clients, afin de se dévouer à moi en pleine tranquillité et de me raccompagner à la maison pour faire son rapport à maman.
Mon cœur battait de peur. Me retrouver chez un médecin que je ne connaissais pas et d’y aller tout seul!
J'ai été présenté au médecin par la secrétaire à qui il a dit qu'elle pouvait rentrer chez elle, qu'il fermerait son cabinet lui même.
Le médecin se montrait comme un jeune homme d’une vingtaine d’années. Grand, robuste, les cheveux noirs et les yeux verts : il m'a rappelé une image d'Hermès dans un vase grec dépeint dans un livre.
- Gigi! me dit-il, mon nom est Antonio. Nous ne nous sommes jamais vus auparavant, mais grâce à ma tante Caroline, même si nous ne sommes pas parents, nous sommes 'dans la famille' comme on dit à Naples. Ne demeure pas debout. Approche et assieds-toi !
- Merci à vous, monsieur le médecin ...
- Peut-être tu as un problème d'audition, dit-il en riant, mon nom est Antonio, pas Monsieur le médecin. Je suis deux fois plus vieux que toi, mais je suis encore jeune et nous avons en commun d'être le seul fils d'une mère 'répressive’, pour ce que m'a fait entendre ma tante Caroline. Je tiens à ce que tu te relâches, que tu sois à ton aise et que tu me considères comme un ami. Mais maintenant, voyons en peu aussi comment va ta santé.
Il m'a fait déshabiller et resté en sous-vêtements. J'étais gêné, mais sa manière de se comporter, naturel avec grand professionnalisme et son air sérieux, progressivement je me suis détendu. Il a mesuré ma hauteur, mon poids, m'interrogeant sur toutes les maladies que j'ai eu, peu nombreuses, en notant tout sur une feuille de papier. Il m'a fait m'allonger sur un canapé et a commencé la visite. J'étais un peu attentif, serré de peur parce qu'il voulait me voir... là.
Il tâta mon côlon et le reste du ventre au-dessus de mon sous-vêtement. Mon cœur s'emballa.
- Eh bien, dit-il, il semble que tout va bien. Tu peux maintenant te lever.
Il s'est assis sur une chaise qui se trouvait près du divan et j'ai poussé un soupir de soulagement. Je suis descendu du canapé pour me tenir devant lui. J'allais reprendre mon pantalon lorsqu’Antonio, calmement et naturellement, m'a baissé le slip. Je me suis penché en deux, poussant presque un cri que j'étouffais dans ma gorge.
- Du calme, mon jeune homme, sois tranquille ! dit-il en souriant et en me maintenant debout.
Il plaça une main chaude sur mon ventre.
-
C'est un autre morceau de ton corps qui doit être visité. Tu n'aurais pas honte de moi, n’est-ce pas? Je suis un médecin, un
homme, un ami et il est naturel que je te regarde et même là. Il faut bien te contrôler. Et puis, tu n'as pas de raison d’avoir une cause de honte, Mère Nature t'a donné un beau gros membre et
deux testicules d'aspect important dans un scrotum déjà bien poilu. Je te félicite pour ça!
Je me tournai pourpre de honte et j'ai eu presqu’envie de pleurer. Il étendit une main et me
caressa le menton.
Après, d'une voix d'une douceur infinie, avec sur les lèvres le plus beau sourire du monde, il me dit :
- Relaxes-toi, ça va bien! Il n y a pas de problème! Toi, si j'ai bien entendu, tu es en classique. Combien de statues et de représentations picturales tu as vu dans les livres d'école, de nus grecs et romains? Et le médecin en particulier. En étudiant l'Énéide, évidemment, dans ton texte, il y a une photo du vase représentant Énée blessé et le médecin qui va arracher des pointes de flèches, de sa cuisse. Et puis, le bon Dieu nous a donné naissance, comme ça, nus. Seulement une fausse modestie nous donne honte de notre corps. Nos parties intimes sont essentiellement les plus nobles, les plus importantes. Ils nous donnent une grande joie et un grand plaisir... Calme-toi, restes tranquille, ne t'agites pas. Il n'y a rien de mal à prendre plaisir de notre corps. Dieu a placé là le plaisir. Nous devons avoir soin de nous et de notre corps. Jusqu'ici, j'ai trouvé en toi une parfaite santé. Allons voir si tes merveilleux organes génitaux ont la même parfaite santé.”
Il posa doucement sa main droite sous mes testicules contenant mon scrotum dans sa paume et
poursuivit en tâtant mes épididymes l'un après l'autre entre le pouce et l'index. Afin de mieux faire cela il empoigna mon petit poisson dans sa main gauche pour le tenir loin, et l'y garda
tendrement. La visite a été longue et peu à peu je me suis détendu et j'ai commencé à ressentir un étrange plaisir. Mon poisson - à Naples on l'appelle comme ça
- Il a commencé à se lever. J'ai eu peur et gêné en même temps, et j'ai essayé de me dégager. Une fois encore il me dit :
- Calme-toi, t'inquiètes pas! À ton âge, c’est normal que si quelqu'un te la touche, tu bandes. Sapristi, c'est juste un très bel exemple de ce que doit être une queue Pour un garçon de ton âge, elle est importante. Elle est longue comme la mienne mais sûrement bien plus épaisse.
Ses paroles me firent bander encore plus au point que mon poisson a sauté dans sa main. Il rit et dit:
- Tu ne crois pas que ta verge est plus épaisse que la mienne, même si tu es un garçon et moi un homme de vingt-huit ans ?
J'ai eu un petit rire comme un fou.
- Tu veux la voir ?
Il se leva de sa chaise, il baissa son pantalon et son sous-vêtement et me montra un poisson mi-dur, mais qui semblait déjà aussi long que le mien.
- Tu vois bien, il est long mais pas gros comme le tien. Touches-le un peu il bandera bien, lui aussi.
Je ne comprenais rien et hésitant j’ai tendu la main vers cette queue qui bandait de plus en plus.
- Regarde ! lui ai-je dis, la tienne est plus longue que la mienne et peut-être aussi épaisse.
- Je ne crois pas ! me répondit-il, appuyons-les l'une sur l'autre et nous verrons.
Je ne sais pas comment je me suis retrouvé avec ma bite sur la sienne et ensemble enfermées dans
nos mains.
Il a, alors, commencé un lent mouvement de va-et-vient, disant:
- Je dois vérifier aussi ton sperme, mon enfant, si tu en sors en juste quantité et s'il est assez salé ou sucré.
- Mais qu’est-ce que cela signifie? lui dis-je, comment peux-tu savoir s'il est doux ou s'il est salé?
J’étais saisi d'étonnement et d'une émotion énorme. Il comprit et dit :
- Tu verras. Je vais te vérifier et tu vas me vérifier, ainsi tu comprendras ce que j’ai dis.
Il m’a saisi entre ses bras et se mit à lécher ma gorge. Sans savoir pourquoi je lui rendais tout ce qu'il me faisait. J'étais excité. Quand il a planté sa langue dans ma bouche, je m'apprêtais à venir. Sa salive était la chose la plus parfumée, douce et délicate que je n'avais jamais gouté dans ma vie.
Il s'en aperçut, il comprit quant j'étais ému et me fit calmer un peu.
Il me fit étendre de tout mon long par terre et il s'étendu, désormais également nu, à côté de moi. Des touches de culte coururent à travers tout mon corps avec le bout de sa langue. Leçon qui n'a jamais été apprise et répétée par un élève à son maître si rapidement et si parfaitement que dans ce cas entre éromènos et érastes. (L’amant et l’aimé dans la pensée grecque)
Quand j'ai senti mon poisson avalé par cette bouche délicate et profonde, moi, j'ai lui rendu la pareille. Mon cerveau était totalement au-delà de toute logique à comprendre. Le glisser de son léger flux de sperme dans ma gorge et sur ma langue causa mon explosion immédiate. Quand il m'embrassa et mélangea l'arôme intense de nos deux spermes, je cru m'évanouir. Mais je ne m'évanouis pas, j'étais trop à vif pour que ça puisse arriver. Mes yeux brillaient d'amour et de gratitude. Antonio les embrassait tout doucement.
Il m'a rendu à ma mère qui nous attendait en tremblant d'angoisse. Avec grand professionnalisme il a lui expliqué que je n'avais rien de pathologique et la rassura. Il expliqua encore qu'en raison de l'absence d'une figure paternelle à la maison, j'étais très triste et faible de constitution. Il lui a conseillé de me faire un traitement reconstituant d'injections. Si elle voulait, il s’engagea à me les pratiquer lui-même dans son studio, deux fois par semaine. Et en plus, si ça pouvait la rassurer, il aurait bien voulu être mon guide spirituel et ami attentif. Ma mère semblait avoir pris le ciel entre ses mains. Elle fut très fâchée contre lui quand il déclara qu'aucune compensation financière ne pourrait jamais être acceptée de la cousine de sa tante bien-aimée, Caroline.
Par amour pour moi, Antonio a accepté de nombreuses invitations à dîner chez ma mère en tolérant sa pleine nature difficile et oppressante. Peut-être aussi par affection : elle lui rappelait sa mère.
Six ans plus tard, quand maman est décédée et que j'étais étudiant en deuxième année en médecine, je suis allé vivre chez Antonio.
Je suis devenu son associé dans le cabinet médical et, maintenant qu'il a pris sa retraite depuis quelques années, j'ai pensé à la prendre moi aussi pour être encore plus proche de lui dans sa vieillesse. Aucun infirmier ou aucune personne soignante n’ira toucher mon Antonio.
Aujourd’hui, âgé de quatre-vingt-deux ans, il garde encore parfaite son autonomie. Et je remercie Dieu de ne pas la lui prendre encore.
FIN