J’avais 20 ans. Jeune homme se cherchant, s’intéressant de plus en plus aux plaisirs entre hommes, je ne cessais de fantasmer sur certains de mes amis que je voyais nus sous la douche lorsque nous finissions notre entraînement de basket-ball. La sueur, l’intimité sous la douche, les délires bien virils, les comparaisons et moqueries sous la douche… j’aimais ça, mais n’osait pas véritablement me l’avouer. J’avais eu 2 copines avec qui j’avais bien évidemment couché, mais cela ne m’intéressait guère. Nous nous étions séparés après quelques semaines.
Tous ces hommes nus, qui ne complexaient pas de se voir ainsi, m’excitaient drôlement lorsque je rentrais chez moi. A coup sûr, dès que la porte de mon studio était refermée, je finissais rapidement la main dans mon caleçon. Mon sexe grossissait et je ne pouvais que m’abandonner à mon propre plaisir.
Je ne suis pas vraiment pudique et généralement, je ne fermais pas les volets de mon appartement pour m’adonner à mes plaisirs personnels. Je savais que l’on pouvait me voir de l’immeuble d’en face et cela ne faisait que renforcer mon excitation ! Savoir qu’un ou une inconnue pouvait me surprendre la bite à la main ne faisait que renforcer mon désir! Un bon gros désir, pour être honnête.
J’avais déjà eu l’occasion de remarquer que j’étais plutôt au-dessus de la moyenne. Les vestiaires et les douches collectives, outre le côté excitant qu’ils apportent, sont parfois très… ludiques! J’ai pu voir clairement que ma queue avait une taille plus que raisonnable et j’en étais plutôt fier. Je l’exhibais donc fièrement dans les vestiaires, surtout que, excitation oblige, elle était toujours « mi-molle »…
Ce soir-là, je rentrai dans mon appart, après mon entraînement de basket, et, bien entendu, la bosse bien caractéristique de fin de douche collective se dessinait clairement sous mon sur-vêtement. J’ai rapidement ôte tous mes vêtements pour me retrouver entièrement nu dans mon appartement.
Ma bite était fièrement dressée et je me caressai les couilles, debout, en plein milieu de mon appartement.
Le rideau ne cachait pas entièrement ce qui pouvait se passer dans mon appartement. Je le savais. J’ai jeté un coup d’oeil aux fenêtres illuminées de l’immeuble d’en face. Jamais je n’avais vu quelqu’un m’espionner jusqu’alors. C’est pourtant là que je l’ai vu.
Il était brun, pile en face de ma fenêtre. Nous étions donc au même étage mais je ne l’avais jamais remarqué jusqu’alors. Il était brun, et ce jeune homme était lui aussi nu dans son appartement. Dans le même état que moi visiblement. Je pouvais voir son sexe fièrement dressé. Il me regardait, je le savais. Et lui devait savoir que je l’avais vu car il a commencé à faire de longs va-et-vient sur son long sexe, assez fin. Il regardait dans ma direction et je me suis mis à l’imiter.
Cet homme nu, pile en face de mon appartement était peut-être l’aubaine que j’attendais depuis de si longs mois.
J’ai ouvert un peu plus le rideau pour qu’il puisse me voir plus directement. C’était la première fois que je voyais un autre
homme nu, autre que moi, se masturber sans complexe. J’en étais troublé.
Je sentais le plaisir monter de plus en plus. Je devinais que de son côté, son état était similaire au mien. Ses mouvements saccadés s’accéléraient et je calais les mouvements de ma main sur mon sexe tendu sur son rythme. Je savais que je ne pourrais me retenir plus longtemps.
Puis, d’un coup, il s’est arrêté. Il a mis fin à ce spectacle en fermant brusquement ses stores. J’étais tellement excité, quoique frustré de n’avoir pu assister au spectacle final, qu’en 30 secondes à peine, j’ai senti que mon plaisir montait. J’allais jouir dans quelques secondes.
Toujours debout, fixant la fenêtre de mon partenaire visuel, me souciant bien peu de l’éventuel regard d’autres voyeurs, je me suis laissé aller et de puissants jets de foutre sont venus arroser le tapis posé devant ma table de salon.
J’étais soulagé, excité de savoir qu’un autre homme nu, s’était masturbé en me regardant faire de même. Mais j’étais terriblement frustré de ne pas avoir pu assister à son éjaculation que j’imaginais aussi puissante que la mienne.
Je me suis assis sur mon canapé, entièrement nu et ai allumé la télé. Les images de ce jeune homme nu, brun, du même âge que moi, ne s’arrêtaient pas de défiler dans ma tête. Je savais que j’allais fantasmer des heures dessus. D’ailleurs, mon sexe recommençait à gonfler. Je me caressai donc sans forcément me masturber comme j’avais pu le faire 5 minutes plus tôt.
Fatigué, je m’endormis devant un navet rediffusé sur une chaîne sans intérêt.
Le lendemain, je n’avais pas court. Je fus réveillé assez tôt et décidai d’aller me chercher des pains au chocolat. Avant de partir, j’ouvris les volets de mon salon et fus déçu de ne voir personne face à moi.
En remontant de la boulangerie, je m’apprêtai à ouvrir la porte de mon appartement, fermé à clés, lorsque quelqu’un frappa mon épaule droite. Je ne rêvais pas : il s’agissait de l’homme nu d’en face d’hier! Ce regard et ces cheveux, je n’aurais pu les oublier ou les confondre avec ceux de quelqu’un d’autre.
Je ne savais quoi dire, ni quoi faire. J’ai articulé un piètre « Salut », bien malhabile. Et pour toute réponse, il m’embrassa à pleine bouche, en plein milieu du couloir.
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