Mercredi 31 mars 3 31 /03 /Mars 18:13

 

adrien

 

 

 

L’histoire que je vais raconter peut paraître banale, mais elle m’a bouleversé et m’a laissé songeur quant à l’avenir de ma personnalité.

En fait, tout a débuté, il y a six mois, lors d’un programme scolaire d’aide à autrui. Notre professeur principal a recruté les cinq meilleurs élèves de la classe de Seconde à laquelle j’appartiens, afin d’assurer une aide – ou plutôt une assistance – aux élèves les plus retardés scolairement parlant. J’ai bien sûr accepté, d’autant que mon meilleur copain et émule, Matthias, a accepté également.

Mais avant d’aller plus loin, il me faut commencer par les présentations.

Je m’appelle Adrien, j’ai seize ans et demi,  je suis né en France mais mes parents sont originaires d’un pays de l’Est nouvellement intégré à l’Union Européenne. Je suis blond cendré aux cheveux courts tenus au gel, mes yeux sont vert clair.Physiquement, Je mesure pas loin d’un mètre quatre-vingts et pèse soixante douze kilos. Je suis assez beau gosse, selon les dires de mes proches, des filles de l’école et même très mignon comme le disent ma mère et …mon oncle paternel.

C’est vrai que j’ai un succès fou auprès des gens qui aiment mon sourire éternel, mon visage réjoui et ma candeur d’âme. A l’école, j’ai une cour de « souris » qui me suivent partout – ou presque – et mes amis garçons sont assez jaloux de ce qu’ils ne peuvent plus s’approcher de moi qu’en jouant des coudes.

Matthias m’a même « convoqué » pour que je puisse le rejoindre chez lui pour terminer un exposé sur les guerres napoléoniennes et leurs conséquences sur l’Europe. Benjamin et Batiste me téléphonent le soir pour me tenir informé de leurs nouvelles.

En réalité, ils exagèrent un peu : à la maison je les reçois quant ils le veulent parce qu’on se livre à des batailles de PlayStation ou de Nintendo mémorables.

Je suis bon élève – je suis le deuxième de la classe avec 16,70 de moyenne derrière Matthias qui totalise un 16,95 très mérité – et toutes les matières m’intéressent. Que se soit les maths, les langues – j’ai choisi anglais et espagnol – ou les matières secondaires comme physique-chimie ou histoire-géo et je suis bon en français. En fait, j’aime tout ! Ce qui fait que Monsieur Pierron m’a choisi comme « suppléant d’enseignant. » Cette tâche consiste à faire réviser les leçons ou reprendre le cours non compris par l’élève en difficulté en y ajoutant des exercices supplémentaires que nous sommes autorisés à noter selon le barème établi par les profs.

 Encadré par mon cortège de «clients », j’avais déjà remarqué un garçon qui se tenait toujours en retrait du groupe, mais pas suffisamment pour que je ne le remarque pas.

Il s’appelle Damien, il ne doit avoir pas loin de seize ans, il est brun et de poil et de peau, sans être moche, il n’est guère beau, assez pataud, la mine triste, l’œil noir, regardant toujours par en dessous comme pour épier ou pour faire semblant ne pas être vu. D’ailleurs, à chaque fois que je le regarde, il baisse les yeux ou détourne la tête comme s’il ne s’intéressait pas à la discussion ou aux rires de ma cour.

Il doit mesurer un mètre soixante cinq pour soixante dix kilos, la figure quelconque aux joues lourdes et au menton en galoche. En fait, il est tout mon contraire !

 Il fait partie de ma classe, mais se trouve dans les derniers, semblant ne jamais comprendre ce que dit le prof et s’intéressant à ses études comme d’une guigne !

Plusieurs fois, j’ai tenté de lui parler et de m’intéresser à lui, mais à chaque fois, il me répondait par des borborygmes, des onomatopées, un violent rougissement et une fuite désespérée.

Puis, vint le temps des examens. Les notes de fin de trimestre furent annoncées. Matthias terminait à 17,10 et raflait – encore ! – la place de premier ; j’arrivais – encore ! – deuxième avec 16,99. J’ai foiré mon dernier devoir d’espagnol ! Damien plafonnait à 8 de moyenne ; son passage en Première semblait très compromis.

Monsieur Pierron affecta donc, les cinq moins mauvais aux cinq supports de classe, se réservant d’aider les six plus mauvais en cours de rattrapage obligatoire pendant les vacances de Pâques en milieu scolaire. Les cinq soutiens scolaires devaient se rendre chez l’élève à soutenir pour qu’il reste dans son milieu naturel afin de ne pas être décontenancé par le rattrapage.

 Matthias eut Bernard, un grand dadais rouquin parfaitement stupide qui ne comprenait rien à rien et qui semblait s’en foutre royalement. Comment il avait pu passer les niveaux jusque là, restait un mystère impénétrable !

Benjamin reçut Boris, un petit brun sympa et doux comme tout. Son problème venait que de santé fragile, il fréquentait plus les lits d’hôpitaux que les bancs d’école.

Batiste se vit aider Michel, un autre petit mais blond, gentil mais boudeur qui se braquait et se refermait comme une huître dès qu’il ne comprenait plus le cours ou la suite des évènements.

Gérard fut attribué à Sylvain, un charmant garçon d’une facilité incroyable mais d’une fainéantise incommensurable.

Quant à moi, il m’échut…Damien !

Nous devions nous rencontrer tous les dix avec Monsieur Pierron pour finaliser les actions et les cours à reprendre dans les matières où ils étaient les plus faibles.

Manque de pot pour moi : Damien était faible en …tout !

La réunion par binôme se passa le mercredi après-midi. Chaque parrain devait s’assurer que son filleul avait bien compris les règles du soutien, qu’il devait consacrer au moins trois heures par jour à son suivi scolaire, qu’il devait considérer son filleul comme lui-même et que la réussite de l’un entraînerait la réussite de l’autre. Les soutiens devaient faire un rapport d’aide qui permettrait aux soutenus de passer en classe supérieure ou non.

Le parrain se verrait récompensé de dix points de bonus pour le bac dans la matière la plus mauvaise. Passe droit ? Peut-être ! Mais en attendant les parrains feraient l’impasse sur les vacances de Pâques !

 La première entrevue devait avoir lieu le lundi suivant. Je me pointais donc, le lundi à neuf heures chez mon filleul Damien.

Ses parents lui avaient aménagé un bureau improvisé dans la chambre qu’il partageait avec ses petits frères de 14 et 13 ans. Nous nous sommes assis côte à côte sur cette table afin que je puisse mieux surveiller ses réponses. Plusieurs fois nos genoux se touchèrent mais je n’y pris aucune importance, lui par contre, rougissait à chaque fois. Sur le coup, je ne comprenais pas pourquoi.

Le lundi, nous avons révisé histoire et géo, les matières les plus simples qui ne prenaient pas trop la tête pour le premier jour. Le problème de Damien résidait dans le fait qu’il ne savait pas retenir les dates, ni les faits, mais dans l’ensemble, il ne fut pas trop mauvais.

Le mardi fut consacré à la physique. Damien se trompait souvent mélangeant les rapports de force et les formules. Trois ou quatre fois, nos genoux se touchèrent et trois ou quatre fois, Damien rougit intensément. Je croyais qu’il ne comprenait pas mes explications et je reprenais mon exposé. Il se calmait alors et comprenait le cours.

Le mercredi, ce fut la chimie. Le garçon ne connaissait pas la table de Mendeleïev, confondait les symboles, ne connaissait rien aux formules et mélangeait les anions et les cations, associant les éléments positifs entre eux ou risquant des associations qui, si elles avaient été combinées, auraient provoqué la destruction de la planète.

Je dus consacrer le jeudi entier à l’apprentissage et à l’application des formules chimiques adéquates.

Je consacrais le vendredi au français. Horreur ! Ses constructions grammaticales étaient un embrouillamini de mots mis les uns derrière les autres, sans raison apparente et dont le sens n’avait ni queue ni tête. La dissertation que je voulais qu’il me fasse était truffée de fautes d’orthographe telles que je ne savais plus comment s’écrivait le mot. Je dus plusieurs fois prendre le dico pour m’y référer.

Je passais le samedi à me détendre et à jouer avec mes copains à la console et sortie en piscine. Le dimanche, j’ai eu le sentiment que Damien avait besoin de vacances : la semaine avait été harassante pour nous deux – j’ai failli abandonner tellement je ne voyais pas la finalité de mon soutien – et Damien avait les yeux rouges de fatigue quant je l’ai quitté le vendredi à cinq heures.

 

Je l’appelais chez lui et l’invitais à passer le reste de la journée avec nous. Matthias avait amené Bernard et Batiste son protégé.

Nous avons joué pendant trois heures à une bataille ardue de PlayStation, mais, comme en cours, mes copains et moi avons battu les trois jeunes à plate couture.

Voyant leur déception, j’ai invité tout le groupe à une séance baignade à la piscine municipale. Nous étions mi-avril et la chaleur permettait cette folie. J’ai fourni les maillots à tout le monde et payé l’entrée pour nous six.

Je connaissais physiquement mes deux compères : Matthias, très beau garçon de dix-sept ans, brun aux yeux marron, bien bâti et Batiste, beau mec aussi, châtain aux yeux marron clair, bien foutu également.

Nos trois compagnons étaient assez quelconques mais présentaient des particularités appréciables. Musclé comme Michel, quoique assez petit, grand comme Bernard ou potelé mais intéressant comme mon Damien. Les slips de mes compères semblaient, par contre, bien remplis et le noir que j’avais prêté à Damien, paraissait trop petit pour ce qu’il avait à contenir.

Je ne m’intéresse pas à la sexualité de mes camarades, mais, comme tout jeune homme juste pubère, je ne peux m’empêcher de regarder le bas-ventre de mes condisciples pour comparer et me rassurer de ce que je possède moi-même dans l’intimité de mon sous-vêtement.

Chacun de nous six avait, bien sûr, baissé les yeux sur les entrejambes de ses amis et Damien avait rougi violemment quant ses yeux avaient jaugé mon membre pourtant en sommeil.

Je l’avais remarqué mais n’y avait prêté aucune attention.

Nous avons joué dans l’eau pendant deux heures en compétition aquatique, en saute-mouton submersible ou en passage entre les jambes des cinq autres en apnée. Quand c’était mon tour, je ressentais, à plusieurs reprises, les mains de mes compagnons sur mes reins ou sur mes fesses. Je ne m’en offusquais pas du tout, considérant cela comme un jeu.

Lorsque nous sommes sortis de l’eau, Matthias a partagé ma cabine pour se changer et sans complexe, il fit glisser son slip rouge sang sur ses longues jambes musclées et dévoila à mes regards surpris, un superbe service trois-pièces en semi-érection.

- Eh bien, dis donc ! sifflais-je, t’es en forme ! Qu’est-ce qui t’as mis dans cet état ?

- La même chose que toi, ma biche ! dit-il en roulant des yeux doux. Tous ces petits mecs qui n’ont pas arrêté de me toucher, ça m’a donné la trique. Pas toi ? Ne mens pas, je l’ai vu !

- Tu rigoles ! J’suis pas de ce bord là, m’exclamais-je outré.

- Ah bon ! Et ça ! continua-t-il en prenant mon sexe dans sa main ferme.

Il est vrai qu’à le voir ainsi, mon membre avait pris une dimension presque honorable.

 - Eh ! Ça va ! J’suis pas pédé, touches pas ! m’exclamais-je dans la même outrance.

 - Cries pas, Adrien ! Je plaisante, mais t’es quand même en forme, garçon ! Les petits mecs t’ont émoustillé ?

Effectivement, le contact de sa main ferme et la chaude ambiance de l’endroit avait fait gonfler mon bel organe. Je jetais un œil à mon entrejambe toujours tenu par Matthias et le regardais dans les yeux. Je transpirais un peu mais m’écartais de mon copain, ne souhaitant pas qu’il aille plus loin. Il riait à pleines dents en revêtant son caleçon, mais j’ai eu le temps d’admirer ses dix sept centimètres en superbe érection couronnés par un superbe buisson noir bien dense.

 Le lendemain, je reprenais le chemin de mon filleul afin d’attaquer la deuxième semaine de son rattrapage scolaire.

Il faisait chaud. Trop chaud pour la saison. J’avais passé un polo Lacoste jaune paille et un pantacourt noir. Damien me reçut sur le pas de la porte tout sourire et simplement vêtu d’une chemisette écossaise ouverte sur sa peau déjà halée et d’un short coupé dans un jeans usé qui mettait en valeur ses cuisses courtes mais puissantes.

Je remarquais que ses seins étaient un peu volumineux par rapport aux miens et que ses tétons bruns étaient entourés d’une large aréole marron clair.

- Salut, Adrien. Ça va ? Au fait, merci pour hier, c’était super ! Je sui rentré avec Michel et nous avons parlé de toi pendant un grand moment. Il t’aime bien et il a apprécié que tu l’aies invité avec nous.

 - Mais, je t’en prie ! C’est normal ! Un peu de détente pour nous tous, ça fait du bien. Surtout après la semaine que nous avons passée. Mais, merci quant même !

 - Non, c’est sympa de ta part. En fait, j’ai de la chance d’être tombé sur toi comme soutien scolaire. Depuis le temps que je veux faire ta connaissance ! Mais avec toutes ces meufs qui t’entourent, on peut pas t’approcher !!

 - Eh bien, tu me tends la perche ! Ma récompense serait que tu réussisses ton examen de fin d’année.

 - J’te promets d’essayer, conclut-il en me décernant un nouveau sourire mais plus en dessous et en rougissant.

La journée se passa merveilleusement bien. Damien répondit sans se tromper et fit les exercices supplémentaires sans maugréer. Il inventa même une formule chimique en comptant les anions et en associant des éléments de base qui tenaient la route.

Son devoir de français ne contenait que dix fautes d’orthographe – contre vingt-sept, la semaine d’avant – et deux erreurs de syntaxe dues à une inversion de pronoms.

Il se souvint des douze dates importantes de l’histoire de la réunification italienne et plaça correctement les capitales européennes de l’Union.

A chaque fois qu’il répondait bien, il me jetait un coup d’œil pour voir si j’acquiesçais. A chacun de mes sourires d’approbation, il rougissait de nouveau.

J’ai remarqué aussi qu’il jetait souvent les yeux sur moi et me détaillait, mais je n’y pris toujours pas garde.

A la fin de la soirée, je le félicitais de ses progrès et ne pus m’empêcher de poser un baiser sur sa joue pour le complimenter. Il s’écarta brusquement et rougit violemment en murmurant quelque chose que je ne compris pas.

 - Excuses-moi, Damien ! Ce n’est pas pour te gêner mais…pour te …féliciter ! Excuses-moi !

Je le quittais gêné et réfléchis toute la nuit à ma maladresse involontaire. Pourquoi l’avais-je embrassé ? Je ne suis pas gay et lui non plus, sûrement ! Bah ! il pourrait être mon petit frère. Pourtant, est-ce que mon petit frère aurait accepté d’être embrassé par un mec de mon âge ? Dilemme !

 Le lendemain, je m’habillais de rose pâle sur le même pantacourt et plaquais mes cheveux en arrière avec du gel. Il me reçut habillé d’un marcel blanc avec un dessin sportif et du même short en jeans dont le premier bouton n’avait pas été attaché.

 - Salut Damien ! T’as bien dormi, lui dis-je un peu embarrassé de la veille.

 - Super bien et je suis en forme pour la suite de tes leçons. Ouah ! J’aime bien ton polo avec le crocodile, c’est classe. Je voudrais bien pouvoir…

Il s’arrêta d’un coup, laissant sa phrase en suspens. Je crus comprendre qu’il aurait bien voulu avoir le même. Mais, à la modestie de la maison de ses parents, j’en déduisais qu’ils ne pouvaient offrir des « Lacoste » à leurs enfants.

Je rougis à mon tour et pris le chemin de sa chambre pour mettre fin à notre embarras mutuel.

 Le matin fut consacré aux maths qui le laissait impénétrable. J’avais beau lui expliquer les tenants et les aboutissants de la leçon, il restait fermé, obstinément.

Je décidais d’y passer la journée, sentant qu’à coefficient 5, les maths pouvaient être sa pierre d’achoppement pour l’examen blanc de fin d’année et peut-être même pour son passage en Première.

Après le déjeuner que nous avait préparé sa mère, nous reprenions notre difficile métier.

Nous étions comme tous les jours, assis côte à côte, nos jambes nues se touchant quelques fois, ses poils bruns se mélangeant à mes poils blonds. Je sentais sa chaleur par intermittence, mais m’en détachant dès que je le sentais.

Je reprenais mes explications et lui montrais par un exemple écrit le déroulement de mes dires. Je lui demandais de refaire l’exercice lui-même, mais, sans le faire exprès, me penchais sur lui, touchais son épaule de la mienne et posais ma main ouverte sur sa cuisse collée à la mienne. Je sentis sa raideur mais je continuais à expliquer mon cours en soulignant d’un trait de stylo la faute qu’il avait faite.

Il se raidit encore et plaquant son dos contre le dossier de sa chaise se mit à respirer bruyamment. Je le regardais et vit ses yeux mi-clos et sa bouche entrouverte.

Je pris conscience de mon geste déplacé et ôtais ma main brusquement de dessus sa cuisse.

 - Oups ! excuses-moi, gars, je ne voulais pas…

Il saisit ma main, les yeux toujours clos et la replaça sur sa cuisse chaude.

 - Non ! Ne pars pas, reste comme ça. S’il te plaît ! murmura-t-il en jetant sa tête en arrière.

Il me regarda intensément et saisissant ma nuque de sa main droite, il colla ses lèvres aux miennes en gémissant.

J’ouvris mes yeux comme des soucoupes et l’entrevis m’embrasser fougueusement. J’étais tellement surpris que je n’aie esquissé aucun mouvement pour m’échapper. Sa bouche goûtait la mienne, faisait claquer de petits bisous légers sur mes lèvres et la pointe de sa langue lécher doucement le bord de mes dents.

Ce mec était en train de m’embrasser et je ne faisais rien pour l’en dissuader. De plus en plus surpris, j’ouvris ma bouche pour dire quelque chose mais il en profita pour y glisser sa langue qui fit la connaissance de la mienne, ses dents vinrent heurter les miennes et ses lèvres se collèrent plus encore aux miennes.

Quelques secondes plus tard, il se détacha de moi, vit mon regard stupéfait et soupira :

 - Ady, depuis le temps que j’en rêve. Je…je…j’ai…(Il passa sa main sur mon entrejambe) envie…de… 

Damien avait serré les doigts autour de mon vit qui se dressa instantanément – à seize ans, on bande en toutes occasions – je me rejetais sur le dossier et saisissant sa main l’ôtais de mon intimité.

 - Excuses-moi, Damien, mais…je ne suis pas…

 - Non, c’est à moi de m’excuser ! Je ne voulais pas…

Je le regardais en fronçant les yeux, mi-embarrassé par son audace, mi-gêné de l’avoir accepté.

 - Bon, ce n’est pas que ton baiser m’ait choqué, repris-je troublé en me levant, mais je ne suis pas… Tu embrasses bien, mais…

Je ne pus terminer ma phrase, Damien m’entoura de ses bras et repris mes lèvres dans un autre baiser violent. Je dus subir ce deuxième assaut sans pouvoir me défendre que mollement. Ses mains glissèrent sur mon dos jusque sur mes fesses et je ne pus faire autrement que de ressentir une merveilleuse chaleur m’envahir totalement. Je fermais les yeux et rendais son baiser à mon filleul. Contre toute ma volonté, je pris Damien dans mes bras et le câlinais en caressant ses cheveux. Comme il s’approchait de moi, je ressentis bientôt une barre qui écrasait mes testicules : c’était son sexe bandé au maximum qui entravait le mien que je sentais inexorablement grossir dans mon slip. La sensation était fabuleuse mais extrêmement gênante. J’avais bandé des centaines de fois auparavant, devant des photos de magazines pornos ou des films osés, je m’étais très souvent masturbé seul dans ma chambre ou dans la douche, mais jamais avec un autre garçon. Et même si Matthias me fait quelques fois de l’effet, jamais je n’ai bandé devant lui. Alors ce Damien qui n’est même pas beau !

- J’ai eu si souvent envie de toi, mon Ady, quand tu es entouré de toutes tes femelles, reprit mon filleul. Je me suis si souvent branlé en pensant à toi la nuit ! Que tu sois mon parrain, c’est magnifique ! Je t’ai pour moi tout seul depuis une semaine et je coule rien qu’à être près de toi. Regardes !

Je coulais un regard vers son entrejambe et aperçus une barre énorme déformer son pauvre short qui ne pouvait plus le contenir. Il se caressa sur le tissu lourd avec sa main gauche et me caressa de sa droite.

J’eus une contraction involontaire sous cette douce caresse qui me fit coller à lui plus fortement. Je gémis en fermant les yeux.

Et là, je ne sais ce qu’il me prit. J’ai poussé sa main gauche et ai déboutonné les quatre boutons de cuivre qui fermaient encore le short usé. J’ai plaqué mes mains ouvertes sur ses fesses rondes sous le short et malaxé délicatement ses deux globes charnus. C’est moi qui aie repris ses lèvres pour une troisième étreinte et j’ai dévoré sa bouche et sa langue, léché ses dents et l’intérieur de ses joues, but sa salive, happé ses lèvres.

Je me collai plus fortement contre lui afin de le sentir davantage, me couler en lui. J’avais envie de ce garçon ! Moi, l’un des plus beaux mecs du lycée, je devenais amoureux de mon filleul scolaire.

Damien ne resta pas inactif. Il leva mon polo, insinua ses mains dessous, caressa nerveusement les muscles de mon dos, fit glisser l’ongle de son pouce tout au long de ma colonne vertébrale, glissa sa main dans mon pantacourt, saisit ma fesse et y imprima ses ongles. Je rugis de plaisir. Son autre main glissa vers l’avant de mon corps caressa rapidement mon ventre, glissa vers mon pubis dont il mélangea les poils et se saisit de ma hampe dressée. J’ai feulé comme un tigre en rut. Je voulais que ce garçon me fasse du bien, qu’il me donne du plaisir, qu’il me fasse…l’amour !

 - Je te …veux… ! J’ai …envie ! Fais-moi…plaisir ! soufflais-je en continuant de l’embrasser vigoureusement.

Il s’attaqua à mon pantacourt, le fit glisser à mes pieds, souleva mon polo qu’il ôta sans ménagement. Il laissa mon slip noir en place, mais serrait convulsivement mon sexe à travers le tissu léger. Je sentais qu’un liquide coulait de mon méat, je respirais convulsivement et perdais un peu le sens des réalités. Dans une semi-inconscience, j’ai ôté son marcel que j’ai jeté dans un coin et descendu le short de jeans. La barre de son sexe a tendu le caleçon rayé comme un chapiteau de cirque. J’en aurais bien ri si je n’étais pas en train de perdre pied dans une extase que je voulais énorme.

Il me bascula sur son lit, me chevaucha, colla son fier mandrin le long du mien, mêla ses doigts aux miens et me dévora. Ses baisers légers partirent de la racine de mes cheveux, coulèrent sur mes yeux, mon nez, ma bouche, glissèrent sur mes épaules, titillèrent mes seins jusqu’à les rendre durs et fermes, descendirent sur mon nombril qu’il lécha abondamment. Sa langue se fit dure pour suivre la ligne qui allait de mon nombril à mon pubis. Il fit glisser mon slip avec ses dents, découvrant mon trophée humide de précum filant. Enfin, il lâcha mes doigts pour venir cueillir mes fruits mûrs et les malaxer doucement.

Je ne pouvais m’empêcher de geindre ou de gémir, je me tendais comme un arc prêt à tirer ses flèches humides et roulais sur le lit comme un surfeur sur la mer. Je faisais l’amour pour la première fois de ma vie et c’est un jeune homme qui me conduisait au Paradis.

Je fermais les yeux en haletant en me confiant entièrement à mon jeune ami qui se révélait un expert dans cet art.

Je sentis soudainement que mes testicules étaient mouillés, je levais la tête pour apercevoir les yeux de Damien rivés aux miens et mes deux testicules engloutis par sa bouche gourmande. Je ne pouvais rien faire que gémir plus fort. Je rejetais ma tête dans l’oreiller de Damien et c’est en respirant ses effluves de jeune mâle qu’il engloutit la totalité de ma hampe. J’ai crié de bonheur.

Oh, que c’était bon ! Ma queue qui n’avait connu aucun autre fourreau que la chaleur de ma paume, était enfermée dans la cavité chaude et humide d’un jeune garçon qui flashait sur moi depuis des lustres.

De plus, je délirais en me tortillant sur son lit, m’offrant à ses caresses comme une femme amoureuse. J’aimais ce qu’il me faisait et je ne voulais pas que ça cesse. Je plaquais ma main sur sa tête et mêlais doucement ses cheveux courts et son épaule ronde.

Le petit suçait bien. Trop bien. Et avec tellement de talent ! En cinq ou six minutes, j’ai déposé les armes et mon arbalète fièrement excitée ne pouvait plus rien faire qu’à décocher ses carreaux. Comme l’antique arme de jet, je me suis tendu, arque bouté, raidi et dans la plus somptueuse extase, j’ai connu la plus merveilleuse jouissance de ma jeune vie sexuelle.

J’ai mis plusieurs minutes à m’en remettre. Mon corps fut secoué de spasmes intenses pendant que je sentais mon sexe se vider en longues coulées.

Quant j’émergeais, Damien me regardait avec un sourire radieux et ravi. Ses yeux noirs avaient pris une couleur noisette constellée de petites étoiles d’or. Sa main enserrait son membre dur et coulissait doucement autour de ce pieu de chair.

 - Tu es beau quand tu jouis, me dit-il. Tu es très beau déjà mais l’orgasme te rend superbe.

 - Mer…merci ! balbutiais-je en haletant, je n’ai jamais autant éjaculé de ma vie. Mais où est mon sperme ?

- Bah ! Je...Enfin...ben, je t'ai bu !

- Ah bon ! m’exclamais-je. Mais c’est dégueu...

 - Non, non ! Ça a le goût de la crème tiède ! T’en as jamais goûté ? Même pas le tien ?

 - Non, jamais ! avouais-je un peu écœuré de ce qu’il avait avalé ma liqueur sirupeuse.

Puis, je jetais un coup d’œil sur son bas-ventre et je vis qu’il continuait à se branler tout seul. J’avançais la main vers son somptueux membre et le prit dans mes doigts. Je lui devais bien ça, après la brillante fellation qu’il venait de m’offrir.

Je le poussais sur le dos écartais ses jambes pour mieux accéder à son appareil génital, glissais ma cuisse gauche sous sa droite. Son pieu dépassait le mien d’un ou deux centimètres et était un peu plus large que le mien. Son buisson très noir et très dense couronnait deux belles couilles rondes et grosses comme deux figues mûres. Il n’était pas très beau mais possédait un superbe appareil reproducteur.

Je commençais à le branler lentement et caressais sa poitrine et son ventre de l’autre main. Il ferma ses yeux et commença à divaguer la bouche ouverte. Je pinçais le bout de ses seins jusqu’à ce qu’il en souffre, sachant que cette douleur provoquait un plaisir plus grand et augmentait l’érection – j’ai lu ça dans une revue - puis, je passais directement à son pubis où je mélangeais ses poils drus et courts, provoquant encore une nouvelle contraction.

Ses petits cris emplirent la pièce, ses muscles se contractaient et se décontractaient en saccades, son gland commençait à distiller un filet de plus en plus large de sa liqueur pré-séminale. Je risquais un baiser sur son nombril en y plantant ma langue : il feula. Je descendis jusqu’à son buisson que je baisotais : il gémit longuement. Pourtant, son odeur d’ado un peu forte me dégoûta, je plaçais ma joue sur son ventre et continua d’aller et venir sur son membre de plus en plus vite. A chacun de mes décalottages, j’apercevais son gland brun fendu d’un méat long qui distillait à chaque fois une perle de sa rosée incolore, qui devenait de plus en plus blanchâtre, le filet provoqué arrosant son buisson d’importance. A la raideur de ses muscles péniens et à l’abondance de sa liqueur, je sentais que sa libération était proche. Je tentais un baiser sur le gland, mais ne me sentais pas prêt pour une fellation. Ses doigts se crispèrent sur ma nuque, son corps devint dur et son visage fut comme torturé alors qu’il lançait une longue plainte de souffrance. Je n’eus que le temps de me redresser avant que son geyser ne s’ouvre sur un torrent de liquide chaud et salé. Je continuais à le manipuler durant tout le temps de sa jouissance. Ses jets le quittaient à une vitesse extraordinaire et avec une force incroyable. Je ne pouvais que constater les zébrures infinies sur son corps bruni traversé de spasmes. Il eut un long râle jouissif et son corps fut secoué de spasmes.

J’avais joui intensément, mais, pour une fois, c’est lui qui me battait sur la quantité de sperme exprimée par un sexe.

 - Eh bien, dis donc ! Là, tu me la coupes ! m’exclamais-je éberlué. S’il existe une matière où tu es meilleur que moi, c’est le sexe. Et si ça compte pour le bac, t’en fait pas, c’est gagné d’avance !

 - Merci ! éructa-t-il en petites respirations saccadées. Toi aussi t’es beau dans l’amour et avec toi j’ai bien joui aussi. Mais t’en fait pas, c’est pas la dernière fois !

Effectivement, ce ne fut pas la dernière fois.

 

Le lendemain, nous avons révisé l’anglais. Il ne fit aucune faute, semblant animé par le désir soudain de réussir. Il avait du mal à écrire car sa main gauche était dans mon short de foot et la mienne autour de sa queue.

Lorsque nous avons terminé, nous avons déjeuné d’un demi-poulet et de chips que sa maman avait laissés pour nous.

L’après-midi, il me conduisit directement dans son lit après m’avoir déshabillé entièrement. Je n’eus pas le temps de le dévêtir qu’il était déjà entre mes jambes, sa bouche autour de mon sexe à me sucer avidement. Placé en 69, j’avais son membre tressaillant à la hauteur des yeux. J’entourais ses reins de mes bras et plaçais mon front contre sa cuisse. Il sentait bon et n’avait pas lésiné sur l’eau de Cologne. Les effluves citron vert couvraient ses odeurs de jeune mâle. J’eus envie de lui faire plaisir. Je pris son sexe entre mes doigts et le décalottais tout doucement. Je l’entendis feuler. J’approchais ma bouche de cette sucette de chair et dès que la première goutte de sa rosée apparut, je posais mes lèvres sur son gland et le fit pénétrer ma cavité buccale très doucement. C’est un cri feutré et étouffé par mon propre membre qui me parvint aux oreilles, accompagné d’une crispation de tout son être.

Je parvins à le sucer sans trop de dégoût ; son sexe avait la saveur d’un gros doigt propre et son précum un fumet salé-sucré pas trop désagréable. Damien s’activait sur moi en m’envoyant de grands coups de reins qui envahissaient ma bouche. Je caressais ses fesses nerveusement pendant qu’il essayait de pénétrer mon trou intime. Il y parvint en mouillant son majeur de ma propre liqueur que je sentais couler comme d’une fontaine.

Me sentant possédé par mes deux bouts, je suçais plus vite mais sentais ma conscience partir peu à peu. La jouissance m’a pris alors que Damien s’activait sur ma prostate de la pulpe de son doigt. Je n’ai pu que crier quant les jets de mon sperme m’ont quitté en saccades ininterrompues. J’allais hurler mon bonheur quant la chaude liqueur épaisse de Damien coula en flots dans ma gorge. J’ai bu sans m’en rendre compte la totalité de sa production. C’était bon sans être appétissant et je devinais que mon Damien se régalait de la mienne.

Damien qui, en ondulant sur moi et se collant à moi, son nez dans mon pubis et mon organe viril dans sa bouche, devint mon amant, le premier de la liste de ceux que je devais avoir dans ma vie.

Damien qui devint du jour au lendemain, l’être que j’ai le plus aimé pendant une longue période de temps.

 Ce sont les cris des petits frères qui rentraient de l’école qui nous ont réveillés.

Le lendemain, mercredi, c’est l’espagnol qui ne résista pas à ses explorations. Il faisait de rapides progrès en études …et moi, en activité…sexuelle !Est-ce le fait de consommer mon sperme que ses connaissances scolaires s’amélioraient ?

Le déjeuner fut expédié et c’est en cinq minutes que nous sommes déshabillés mutuellement et jetés sur le lit.

Il avait pris une douche et s’était parfumé avec l’eau de toilette de son père. Sa peau bronzée avait un goût sucré délicat et le parfum boisé de l’eau de toilette envahissait mes narines et faisaient chavirer mes sens.

Nous avons commencé par une série superbe de baisers capiteux et continué par une délicieuse fellation, mais Damien ne souhaitait pas que nous éjaculions dans la bouche de l’autre. Il avait prévu une nouvelle découverte de l’art du Kama-Sutra gay.

Avant que je n’aie pu réaliser ce qui m’arrivait, il m’avait couché sur le dos, écarté mes cuisses et ré-aboucha mon mandrin turgescent jusqu’à l’explosion. Complètement possédé par les spasmes du plaisir qui me faisaient onduler sur son lit d’adolescent comme un serpent dans un vivarium, les yeux révulsés, les doigts plantés dans ses draps que je froissais nerveusement, les talons plantés dans le matelas, je ne l’avais pas vu se doigter l’intimité avec brio et se manipuler intensément en se lubrifiant avec mon précum qu’il récupérait au coin de sa bouche. Je râlais.

 - Ahhh ! Da…mien, je…vais…je …jouiiiis, Da…mien !

Je sentis que sa bouche me quittait et que sa main reprenait mon membre qui coulait abondamment. Toujours les yeux fermés et dans les douceurs de l’extase, je ressentais qu’il faisait aller mon gland contre une grosseur qui n’était plus sa bouche. J’ouvrais péniblement les yeux pour me rendre compte de quoi il retournait, quant je vis Damien à genoux, me fixant de ses yeux noirs et dans un cri s’empaler sur mon vit.

Nous avons hurlé ensemble. La sensation d’étroitesse perforée et la chaleur humide de cette cavité me décalottant violemment, me créèrent un bonheur incommensurable qui me provoqua une profonde contraction. Damien raidi par la pénétration soudaine, cria de douleur et se contracta    violemment autour de ma racine. J’eus une nouvelle coulée de liqueur claire.

Quant il retrouva un semblant de calme, il se pencha sur moi et prenant doucement mes lèvres, se mit à monter et à descendre tout doucement sur moi.

Ça y est, je faisais l’amour pour la première fois de ma vie ! Et l’homme que je possédais m’emmenait doucement vers le Nirvana. J’allais jouir dans l’intimité de quelqu’un et ce quelqu’un était un jeune homme brun qui, d’un seul coup, devenait très important à mes yeux.

Je plaquais mes mains à plat sur ses cuisses fermes et accompagnais ses mouvements en rivant mon regard au sien. En quelques allers et retours, je reperdais la réalité, mon corps se raidit de nouveau, le flot de jouissance me pinça la nuque, crispa mon bas-ventre, brûla ma hampe, ravagea mon gland et explosa en longues giclées humides.

 - Je…viens…Da…mien, j’aime…oh ! Je…

Je ne pus continuer, l’orgasme me ravagea complètement, me secouant comme un arbre sous la tempête. J’étais dévasté par ma jouissance et ne pus pas m’empêcher de crier et de hurler. Les contractions de l’anneau de mon amant continuaient de me pomper vigoureusement. Je m’écroulais rompu et vidé de toute substance.

Je ne réagis pas quand Damien, toujours planté sur mon pal, s’octroya une splendide branlée qui me tapissa du front jusqu’au pubis de sa semence vitale blanche. Il haletait longuement et s’affala sur moi, exténué. Ce sont de nouveau les cris des enfants qui nous ont réveillés.

 

Le jeudi, nous sous sommes octroyés un nouveau 69 en révisant le français et l’anglais qu’il appréhenda sans problème apparent.

 Le vendredi, il voulut que je le prenne debout contre l’armoire de sa chambre pendant qu’il me récitait les dates de l’histoire napoléonienne et le nom des pays européens avec leur capitale.

J’ai joui en lui pendant qu’il nommait « la Li…tuanie, han, Vil…nius, Oh !! ».

Il s’est répandu sur la moquette en ahanant sur « Le…tto…nie…Ri…gaaaa ! »

 Toute la nuit de ce vendredi, je ne pus m’endormir, tant je pensais à la semaine que je venais de vivre. En moins de huit jours, le garçon le plus falot du lycée, le plus nul de la classe et le plus discourtois de notre groupe, avait fait de moi son parrain et son amant le plus inconditionnel.

Il m’avait fait connaître les plus belles positions de l’amour et m’avait propulsé dans les sphères du plaisir les plus insoupçonnés de moi jusqu'à ce jour. Je lui devais beaucoup au niveau sexuel comme il me devait énormément au point de vue scolaire.

Je me surpris à penser que je l’aimais et que son corps me manquait dès que j’en étais séparé. J’adorais sa façon de m’embrasser, sa façon de me caresser, sa façon de me faire partir en vrille, sa façon de me donner du plaisir. Oui, je l’aimais !

Je réfléchis longuement à cette situation ahurissante, il y aurait encore huit jours et je ne savais pas comment faire pour le remercier d’avoir fait de moi un homme. En une semaine magnifique, il avait transformé le puceau que j’étais en un homme déniaisé. Je vis défiler les heures : minuit, une heure dix, deux heures vingt huit. Puis, d’un seul coup, je pris une décision : j’allais me donner à lui, il le méritait largement !

Je souris, regardais mon réveil – deux heures quarante sept – et m’endormis heureux. Je prenais la bonne décision !

 Le lendemain était le samedi précédent la rentrée du troisième trimestre.

Je me levais vers dix heures et demandais à ma mère, ce qu’ils avaient prévu pour ce week-end.

- Rien de spécial, mon chéri, jusqu’à ce soir, dit-elle. Sauf, que nous devons faire les courses avec ton père, cet après-midi à la grande surface. Ah oui ! Ce soir, nous allons chez les Buron pour notre compétition de bridge. Tu veux venir ?  

- Ben, si tu veux bien, je voudrais recevoir mon copain Damien. Tu sais, celui que je soutiens dans le cadre scolaire ! Il a très bien travaillé et je voudrais l’inviter pour un petit brunch de félicitation. Qu’est-ce que tu en dis ?    

- Bah ! Pourquoi pas, mon grand ? Veux-tu que je te fasse un gâteau au chocolat ? 

- T'es géniale, ma p’tite mère ! Je t’adore, Maman ! explosais-je en l’entourant de mes bras et en baisant ses joues de poutounes sonores.

- Je t’aime aussi, mon fils ! Vous serez sages n’est-ce pas ?

 - Bien sûr, Mamounette, mentis-je effrontément. On va jouer à la Play et on regardera la télé. Quand vous reviendrez, je serais sûrement au lit !

Oh, l’hypocrite ! Je serai sûrement au lit dès que vous serez partis…mais sûrement pas pour y dormir !!!

Dès que j’ai eu le feu vert de Maman, je me précipitais sur le téléphone et composais le numéro de mon cher amour.

 - Damien, c’est Adrien ! Voilà, pour te féliciter des bons résultats que tu as eus pendant cette semaine et les efforts que tu as fournis, je souhaite t’inviter à passer la journée chez moi. On jouera à la Play, si tu veux et ma mère prépare un gâteau au chocolat. Tu aimes, au moins ?

 - Super ! Oui, j’aime bien. Je demande à mes parents et j’arrive. Vers quelle heure ?

 - Je pense que deux heures et demie, c’est bien !

 - Ok ! A toute…

Puis, sur un ton murmuré, il a ajouté « Je t’aime, Ady !» J’ai dû rougir car je me suis senti tout chaud d’un seul coup.

 A partir de ce moment, je n’ai pas cessé de consulter ma montre toutes les deux minutes. Je n’avais de cesse de le serrer dans mes bras et de le couvrir de baisers. Je fermais les yeux dans l’attente de sentir son corps sur le mien…et dans le mien. J’avais quelques appréhensions quant à cette possession charnelle, mais je lui faisais confiance. Il saurait être doux et patient.

Je repris une douche chaude en lavant consciencieusement mes parties les plus intimes et m’inonda d’eau de toilette.

Je passais mon polo Lacoste vert amande et mon pantacourt blanc, mais j’ai fait exprès de mettre un slip noir qui me soutenait bien et mettait en relief mon service trois-pièces et qui se voyait bien sous la blancheur du pantacourt.

 A deux heures trente tapantes, trois coups de poing sur la porte m’annonça la venue de mon petit démon d’amour. Je me précipitais pour lui ouvrir. Il était là, un petit sourire sur les lèvres, son regard marron me scrutant par-dessous, jetant des yeux partout pour voir si personne n’était là. Il avait passé une chemisette blanche, fermée de deux boutons à hauteur de son ventre, qui faisait un contraste magnifique avec son corps bronzé et d’un short de sport blanc sur un slip bleu marine.

 - Salut ! dis-je un large sourire aux lèvres et tendant ma main en signe de bienvenue.

- Salut ! répondit-il en découvrant ses dents et prenant ma main et la serrant très fort.

Je l’attirais dans le hall d’entrée, fermais rapidement la porte derrière lui et me précipitais dans ses bras, le serrant très fort contre moi, à tel point que je sentais son sexe écraser ma cuisse.

Je le couvris de baisers sur tout le visage pendant qu’il caressait furieusement mon dos, faufilant ses mains courtes sous mon polo et s’insinuant dans mon pantacourt. Je pris alors son visage entre mes mains et rivant mes yeux aux siens, j’approchais doucement mes lèvres des siennes. Il ferma les yeux et en gémissant doucement ouvrit sa bouche. Ma langue perça la barrière de ses dents et alla caresser sa langue. Je tournais autour d’elle, jouant avec elle, l’absorbant et la suçant. A mon tour, je geignais sous ce voluptueux baiser et sentais mon sexe prendre une forme démesurée. J’avais envie qu’il me caresse entièrement tout de suite. Sans lâcher ses lèvres, je me déshabillais, gardant seulement mon slip noir.

Ses mains s’égarèrent sur mes fesses quelques secondes, puis interrompant notre baiser, il tomba à mes genoux, tira délicatement sur la ceinture élastique de mon sous-vêtement, libérant mon membre gonflé et plantant ses yeux marron dans mon regard vert, m’engouffra en feulant. Je me suis cambré et en gémissant me suis laissé manger délicieusement.

Je l’ai laissé me déguster pendant quelques minutes mais me retenais de jouir en lui : moi aussi, je voulais le savourer.

Je suis tombé à genoux devant lui, baisa rapidement ses lèvres qui avaient déjà pris mon goût et arrachant pratiquement son short de foot et son slip bleu marine, j’abouchais son fier sceptre. Il feula un peu et repris sa fellation de mon membre bandé.

Et nous voilà tous les deux, couchés nus sur le carrelage de l’entrée, la queue de l’un dans la bouche de l’autre et le nez de l’un dans les poils pubiens de l’autre.

J'avais pris une douche bien chaude et m’étais arrosé de l’eau de toilette à base de citron vert que m’a offert mon père pour mes seize ans.  Damien sentait le bois de santal et la vanille. Je humais ses effluves embaumés et me gavais du parfum suave de son précum.

Il me donna deux ou trois coups de reins dans la bouche et après un long soupir, se raidit. Il ne me prévins pas de sa libération – du reste, je ne l’aurais pas lâché – et irrigua mon gosier de sa provende généreuse. La douceur de sa crème me combla de bonheur et je ne pus que m’ouvrir entièrement pour arroser copieusement sa bouche gourmande.

Une fois nettoyés par nos langues expertes, nous sommes allés reprendre une bonne douche en riant comme des mômes.

Nous sommes restés en sous-vêtements pour déjeuner, laissant l’autre admirer le corps luisant d’eau de l’autre. Le bronzé brun de Damien et le pain d’épice couleur miel d’Adrien

Le repas frugal fut englouti mais apprécié. Les ailes de poulet et les chips, le fromage de Hollande et le gâteau au chocolat ainsi que les deux bières sans alcool, tout fut consommé sans délai. Notre acte d’amour nous ayant littéralement affamés.

 

 

Je proposai à Damien de faire une sieste avant de jouer à la Play.

 - Fais gaffe, si tu veux faire la sieste avec moi, elle risque d’être crapuleuse ! m’enquit-il en souriant de façon coquine.

- Mais t’es insatiable, toi ! m’exclamais-je.

 - Bah, ouais ! reprit-il. Depuis que je te connais, j’arrêterais pas de te baiser ! Je pense à toi à chaque minute…et même la nuit, je me branle en pensant à toi.

 - Oh, mon Dieu ! T’es pas un homme…t’es une fontaine !

 - Une rivière dès que je te pense à toi et…un fleuve dès que je te vois !!! Regarde !

Je jetais un œil à son entrejambe et vis une splendide bosse qui déformait son slip taille basse. En fait, son gland dénudé dépassait de la ceinture et était déjà luisant de précum.

 - Oh, non ! Pas déjà ! criais-je.

 - Oh, si, mon p’tit gars ! reprit-il en me regardant avec un œil lubrique. Je vais encore te manger avec bon appétit.

 - Ecoutes, Damien, si tu veux bien me laisser dormir un peu, j’te promets une surprise après !

 - Ok ! dit mon ami, à condition que je dorme avec toi.

J’ai acquiescé et nous sommes montés dans ma chambre. Nous nous sommes installés sur mon lit et en roulant ma tête sur son épaule, le nez près de son sein, je me suis endormi comme une masse.

La douceur et la chaleur arrivaient par vagues sur ma peau qui réagissait en doux frémissements. Mon corps captait chaque langue de la mer. J’étais sur la plus belle plage du monde et le soleil et la mer me berçaient délicieusement. J’avais envie de me mettre nu pour en profiter plus pleinement. Les odeurs de sable et de citron envahissaient mes narines. J’étais bien.

Je fis glisser ma main sur mon flanc pour ôter mon boxer, mais ne le rencontrais pas. Je glissais vers mon devant mais mon geste fut arrêté par une main ferme et chaude. Je me réveillais d’un coup.

 

 

Je n’étais pas sur les plages des Antilles ou des Seychelles, mais sur mon lit d’ado, baigné de soleil et les vagues de la mer n’étaient que les doigts légers de Damien qui me caressaient doucement. Sa tête sur mon ventre, ses lèvres sur ma poitrine, il me regardait dormir et prenait déjà possession de mon corps détendu. Sa main droite vint caresser ma joue et mon menton, l’autre glissait le long de mon flanc, ses lèvres douces picoraient mon ventre puis ma poitrine et enfin mes seins qu’il mordilla doucement. Il rampa sur moi jusqu’à ce que sa bouche rencontre la mienne. Il planta sa langue entre mes lèvres et cala son fier bâton le long du mien. Il écrasa ma bouche en même temps qu’il écrasait mon sexe à l’aide du sien.

Pendant mon sommeil, il nous avait dénudés et attendait mon réveil pour me dévorer sexuellement. Il leva mes mains à hauteur de ma tête, glissa ses doigts entre les miens, huma mes aisselles et les lécha et reprit son baiser passionné en ondulant sur moi. Comme il était entre mes cuisses, je levais les jambes et les nouais autour de sa taille. Ce faisant, je levais mes fesses et ouvrais mon intimité. Son sexe glissa vers l’arrière et bientôt, il fut directement en contact avec mon fondement.

La chaleur de ce pieu de chair m’électrisa. Je me tendais pour que son corps soit en contact total avec le mien. Mes pointes de seins joignirent les siennes et les firent se dresser, son ventre se colla au mien, son sexe épousait mon intimité pendant que le mien allait se nicher dans son nombril.

Il fit plusieurs allers et retours entre mes fesses ouvertes, sa langue toujours fichée dans ma bouche. Mon envie de lui me reprit rapidement, j’avais envie qu’il me viole.

 - Viens…Damien…Viens…en moi.

Il se redressa d’un coup, suspendant tout mouvement, et me fixant d’un œil sombre, reprit :

 - De quoi ? tu..tu veux bien…redire que…

Je le regardais un peu de biais

 - Je…voudrais…enfin, je le veux, oui. Bien, l’autre jour, j’ai bien aimé être en toi. Maintenant…c’est ton tour !

Il me regarda en fronçant les sourcils pendant quelques secondes et me décernant son plus beau sourire, il ajouta :

- Tu le veux vraiment ?

- Oui ! murmurais-je doucement. Mais tu seras doux, hein !

Il m’embrassa encore, se redressa complètement à genoux entre mes cuisses, caressa leur intérieur, joua avec mes poils soyeux, fit glisser un doigt léger de mon nombril à mes testicules, mouilla la pulpe de son majeur de la goutte de liqueur qu’il distillait déjà.

Il me fit bloquer mes jambes par mes bras et titilla longuement ma rosette. Je piaffais mais restais inquiet. J’allais permettre à un homme de me pénétrer sexuellement et je me questionnais quant aux conséquences de ma décision. Je voulais tellement connaître le bonheur qu’il avait connu entre mes bras que je respirais longuement et m’offris complètement à lui.

Très doucement, il tourna autour de l’anneau, récoltant de temps à autre une goutte de sa rosée pour lubrifier mon orifice. Il tenta un doigt et poussa lentement, cela s’ouvrit doucement. Il y tenta un deuxième après l’avoir humidifié de salive, cela s’ouvrit encore mieux. Je suivais ses gestes les yeux embués, le souffle court, le râle à fleur de gorge.

Il osa le troisième mais m’arracha un petit cri. Il me leva davantage, portant mon fondement à hauteur de sa bouche. Il me lécha goulûment et planta la langue dans le petit trou sombre et rose. Mais où avait-il appris toutes ces techniques qui avaient l’heur de me conduire au septième ciel ?

Je recommençais à frémir et à soupirer. Ce qu’il me faisait, me faisait du bien et il le faisait bien ! Je déconnectais et me détendis. Bientôt, je sentais son gland aller et venir sur mon fondement en y déposant une lampée de sa liqueur claire. Nous y étions. J’allais devenir le réceptacle de son amour.

Je regardais intensément ses gestes tendres. Il détendit ses jambes, maintenant son fier mandrin par la racine en posa le gland sur mon entrée et me fixant, avança en moi. L’anneau ne résista pratiquement pas, le gland passa. Le rectum s’ouvrit plus difficilement mais il insista, continuant à s’introduire très lentement. Je poussai de petits cris de douleur mais ne m’écartais pas. J’ai alors placé mes mains sur ses fesses et l’ai accompagné dans mon empalement. Il se retira un peu et replongea doucement. Je souffrais un peu mais je voulais qu’il me possède entièrement. Me rappelant qu’il s’était vraiment empalé sur moi lors de ma possession de lui, je voulais lui faire ce plaisir.

- Tu es prêt maintenant ? lui demandais-je en le fixant intensément.

- Prêt à quoi ?

- A ça !

J’agrippais ses fesses et le tirant violemment vers moi, je me perforais totalement sur son pieu de chair tendu. Nous avons encore hurlé, mais dans l’autre sens. C’est lui qui appréciait la chaleur et l’étroitesse de mon fourreau et moi qui ressentais la douleur de ma sodomie qui m’électrisait entièrement. J’ai soufflé longtemps, pris entre le besoin qu’il me quitte et le désir qu’il me prenne. Puis, prenant sur moi et respirant fort, j’ai accompagné doucement ses va-et-vient en moi.

Il me fallut quelques minutes avant de ressentir le bien-être de sa possession, le plaisir de son gland énervant ma prostate, le contentement de son propre plaisir. Il partait en délire pendant que j’ahanais d’aise.

Après un long moment, il s’allongea sur moi et m’octroya un autre de ses baisers torrides et se saisissant de ma gaule, la serra fortement. Ça y était, j’étais pris par mes deux cavités et mon sexe était dans son fourreau, j’attendais qu’il m’ensemence de sa provende généreuse. Je voulais qu’il me baise, qu’il m’empale, qu’il m’encule profondément.

Je n’eus pas à attendre longtemps. Damien rugissait dans ma bouche, mordit ma lèvre supérieure, se cabra et m’envoya un dernier coup de rein. Il se crispa, rugit encore et secoué de spasmes incontrôlés, m’inonda totalement.

Après sa troisième coulée, il me serra plus fort. A mon tour, je quittais ce monde et laissais mon corps s’exprimer en longues giclées de ma crème onctueuse dont j’arrosais copieusement le torse, le ventre et le buisson de mon amour.

Il n’attendit pas que j’aie fini de me déverser pour s’écraser sur moi dans un râle, mouillant mon ventre et ma poitrine de ma propre semence. Il se mouvait un peu comme pour mieux l’étaler sur nous et replongeant sa langue dans ma bouche, me redonna un baiser fougueux.

Nous avons dû dormir un long moment, parce que le soleil n’éclairait plus que le mur est de ma chambre, lorsque nous avons repris conscience.

J’envisageais l’étendue des dégâts et lui proposais une douche réparatrice qu’il accepta à condition que je la partage avec lui.

Là encore, il fit des merveilles. Après avoir savonné mon corps des orteils aux cheveux, il s’occupa de mon fondement encore bien dilaté par son intromission.

Je posais mes mains à plat sur le carrelage de la cabine et le laissais s’activer sur ma partie sensible. Il posa ma main sur son pieu afin que je lui redonne de la vigueur pendant que ses doigts envahissaient ma cavité annale. Il me tourna, colla son ventre contre mes reins et me remplit de nouveau de son vit déjà plein de sève juvénile. Mais où allait-il trouver tout ça ?

Damien se saisit de mon pieu, lui aussi redressé et prêt à l’emploi et me masturba à l’aune de sa sodomie. Le savon m’irrita un peu mais permit une meilleure introduction de son sexe en moi.

Je me redressais contre lui, posais ma tête contre son épaule et, en geignant, attendais encore son arrosage. Il vint au moment où la brûlure de l’orgasme me tritura le ventre. Je n’eus qu’à me contracter violemment pour me propulser en longues traînées blanches sur le carrelage bleu pâle de la cabine de douche. Chaque rasade de sperme que je recevais de lui, je l’expulsais sur le carreau de faïence. Son éjaculation fut forte mais moins abondante que lorsqu’il m’a possédé tout à l’heure. J’eus de nouveau un plaisir violent, mais mes cris furent moins profonds. Je terminais de me vider lorsque je me reculais, le coinçant contre le mur et m’empalant davantage sur lui, les soies de ses poils caressant l’intérieur de mes fesses. Je tournais mon visage vers le sien, saisit sa nuque de ma main gauche et collant mes lèvres aux siennes, lui offrit le plus langoureux baiser que je pouvais donner à quelqu’un.

Nous sommes restés ainsi cinq bonnes minutes, moi toujours planté sur lui et ma langue toujours farfouillant sa bouche.

- Je t’aime, Damien ! J’adore quand tu me prends ! J’adore quand tu me fais l’amour ! J’adore sentir ton pieu en moi ! J’adore la chaleur de ton corps, j’adore quand ton sperme m’inonde ! Je t’adore Damien ! Restes en moi !

- Je t’aime aussi, mon Ady ! Tu es si beau ! J’adore ton corps et tout l’amour que tu me donnes. Aimes-moi toujours !

 Lorsque les vacances de Pâques se terminèrent, nous avons eu une réunion commune, profs, soutiens et soutenus. Le rapport de chacun fut analysé et décortiqué par les enseignants et commenté par les soutiens.

Un examen fut imposé pour voir si les cours d’aide avaient été bien compris. Les onze rattrapés furent conviés le vendredi suivant pour cet examen.

J’attendais anxieux les résultats en compagnie de mes collègues. Matthias semblait couver des yeux son Bernard et Batiste encouragea son Michel comme s’il s’était agi de son propre fils. Benjamin restait confiant, son Boris avait été un bon élève.

Seul Gérard, auquel on avait confié Sylvain, un brun aux yeux bleus, ne semblait pas sûr de la réussite de son poulain.

Les résultats furent à la hauteur de nos espérances. Sur les onze seuls deux ne dépassèrent pas le 15/20. les autres se prenaient une note comprise entre 17 et 18,50. Trois des six que s’était réservés M. Pierron arrivaient en première position, Mon Damien quatrième ex aequo avec Bernard et Boris et Michel se disputaient la septième place.

 Nous avons explosé de joie, tous ensemble, et sauté comme de jeunes cabris dans les prés, tellement nous étions heureux. M. Brun, le prof d’histoire, a sabré le cidre qu’il avait rapporté pour la circonstance, confiant qu’il était de la réussite de l’opération.

Le soir même, j’ai retrouvé Damien dans ma chambre où nous avons arrosé, à notre manière, les résultats. J’ai joui cinq fois et lui six.

 Le lendemain, j’ai rencontré Matthias et Batiste pour une course poursuite sur ma Nintendo. Batiste parlait du plaisir à battre les autres comme d’une jouissance sexuelle. Nous l’avons regardé avec curiosité car nous le savions vierge – comme nous, d’ailleurs ! – et assez discret sur le sujet du sexe. Il nous a avoués, en rougissant et en bafouillant, qu’il venait de perdre sa virginité… avec Michel. Je rougis violemment et sous le regard mi-amusé mi-gêné de Matthias, j’avouais avoir passé ces huit derniers jours, plus au lit en compagnie de Damien qu’à notre bureau pour réviser nos cours.

Matthias éclata de rire et s’allongeant sur mon lit, pris son visage dans ses mains et éructa entre deux éclats :

- Alors ça, c’est à hurler de rire ! Ha, ha, ha ! J’ai moi aussi…Ha, ha, ha ! violé Bernard ! Mes garçons, Ha, ha, ha …nous ne sommes…plus vierges.

Nous avons hurlé de rire à notre tour, Batiste et moi.

- Eh bien, mes vieux gars…les cours de soutien ont du bon ! cria Batiste avant de s’effondrer sur mon lit, en pleurant de rire.

- Oui ! Au moins, on leur a inculqué le savoir, repris-je en me tordant sur ma descente de lit.

 Les examens du troisième trimestre ont été une formalité pour nous cinq, mais aussi pour les rattrapés, car Damien fut septième et Bernard le huitième, prenant chacun plus de neuf points par rapport au deuxième trimestre. La moyenne de la classe passa de 13,70 à 16,25. M. Pierron pleura en nous annonçant le résultat et Mme Dutch, la prof d’anglais, ne put émettre un son tellement elle était émue. Nous eûmes les félicitations du proviseur et une lettre d’éloge du recteur d’Académie. S’ils avaient su, ils n’auraient peut-être pas été aussi prolixes en encouragements.

Le mois de juin arriva vite. Les épreuves du bac de français furent passées dans le lycée de la ville voisine. A part Sylvain - soutenu par Gérard – nous avons tous été reçus avec la moyenne.

Voilà six mois que j’ai avoué mon amour à Damien et voilà six mois que ses yeux d’or ravissent mon quotidien.

A part les cinq semaines de vacances que nous avons passé loin l’un de l’autre – mais pendant lesquels j’ai explosé mon forfait de portable et plusieurs dizaines d’euros à l’appeler durant des heures - j’ai passé plusieurs dizaines d’heures entre ses bras, à redécouvrir le plaisir d’être aimé. Je ne me lassais pas de l’entendre me dire :

- Ady, je t’aime !

En fait, cette déclaration tient toujours depuis ces six derniers mois. Chaque jour, je le rencontre au moins pour une heure pendant laquelle nous laissons à nos corps le bonheur de se retrouver.

Notre relation est dure et forte, mais nos gestes sont tendres et délicats. Je jouis avec passion dès qu’il me touche et il me gratifie largement de sa sève.

Oui, je vis une passion torride avec un jeune homme de seize ans et je souhaite vraiment qu’elle ne finisse jamais !

 FIN

 

 

Par armandlemarquis - Publié dans : gay - Communauté : Jeunes Minets
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