Mercredi  8 octobre
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 Longtemps condamnées par la morale religieuse (puis sociale), les pratiques homosexuelles ont subi l’incompréhension d’une
  société bien pensante. Aujourd’hui encore, et malgré la libération des mœurs, elles souffrent de nombreux préjugés.
  
  
  
  
  
  
  
  Longtemps condamnées par la morale religieuse (puis sociale), les pratiques homosexuelles ont subi l’incompréhension d’une
  société bien pensante. Aujourd’hui encore, et malgré la libération des mœurs, elles souffrent de nombreux préjugés.
  
  Les pratiques gays
  Les pratiques homosexuelles, malgré la libération des mœurs, souffrent encore de nombreux préjugés.
  
  Répression et punition
  Même dans nos sociétés modernes, il y a eu des périodes où il ne faisait pas bon être gay. En France, le régime de Vichy avait remis au goût du jour une
  peine allant de 6 mois à 3 ans d’emprisonnement : des centaines d’homosexuels ont ainsi été livrés à la Gestapo et déportés dans des camps de concentration.  En 1960, la loi considère toujours
  l’homosexualité comme « un fléau social » au même titre que l’alcoolisme ou la prostitution, et en 1968, l’Organisation Mondiale de la Santé la classifie parmi les maladies mentales. Il faudra
  attendre 1982 pour que cette différence d’orientation sexuelle soit enfin dépénalisée, et 1992 pour qu’elle soit déclassée au niveau médical.
  
  L’âge d’or de l’homosexualité: c'est un âge d'or?
  Dans l’Antiquité grecque, les homosexuels jouissaient d’une tout autre réputation. A cette époque, les Grecs étaient spontanément bisexuels et les rapports
  homosexuels faisaient même partie d’un rituel de passage vers l’âge adulte. Chez les Romains, l’homosexualité était plus complexe mais faisait partie intégrante de la vie d’un homme. Les hommes
  libres se devaient d’être « actifs » dans les domaines de la vie quotidienne, et entretenaient donc des rapports avec leurs esclaves.
  
  Une meilleure connaissance du corps
  Contrairement aux idées reçues, les pratiques homosexuelles ne diffèrent pas tant que ça des relations hétéros. Le coït n’étant ici pas le centre du
  rapport, les partenaires attachent une importance toute particulière aux caresses et aux stimulations mutuelles. L’excellente connaissance du corps de son partenaire et de ses zones érogènes
  permettrait même des caresses d’une douceur et d’une sensualité que l’on ne retrouve pas toujours aussi intense chez les couples hétéros. Quant à la question de la fidélité, s’il semble que les
  hommes continuent d’afficher une légère préférence pour l’autonomie et la liberté dans leurs rapports, les relations homosexuelles n’en sont pas moins intimes ni moins fusionnelles. Il n'existe pas
  plus de fidélité dans le monde hétéro que dans le monde gay car, celui qui veut être infidèle le sera, qu'il soit gay ou hétéro. C'est une attitude personnelle, et non liée à la
  sexualité!
  
  Pénétration et fellation
  Symbole de la sexualité hétéro, la pénétration n’est pas généralement considérée comme une fin en soi dans les rapports homosexuels. Chez les hommes, et
  contrairement aux idées reçues, le recours à la pénétration anale n’est pas systématique : seuls 36% des gays avouent pratiquer la sodomie avec leur partenaire. Par contre, la fellation mutuelle
  est une pratique incontournable dans les rapports homosexuels. Personnellement, je considère la sodomie comme étant l'acte ultime de fusion de deux corps, parallèlement à la fusion des deux
  coeurs.. enfin... ça devrait être comme ça .... mais la chair est faible!
  
  Des pratiques à risque
  On les retrouve également au sein des couples hétérosexuels, mais ces pratiques sont revendiquées par certains courants gays comme un moyen d’affirmation.
  Bien que pratiquées entre adultes consentants, certaines sont loin d’être sans danger.
  - Revendiquant le principe selon lequel chacun est libre de mener sa sexualité comme il l’entend, les adeptes du barebacking ont le culte des rapports non protégés. Le terme - qui signifie en anglais « chevauchée à cru » - désigne donc la pratique, voulue et assumée, de relations
  sexuelles non protégées. A l’heure où le sida continue de faire des ravages, les « barebackers » affirment que chacun doit être responsable de sa santé. Personnellement, j'aimerais le pratiquer
  avec "mon" partenaire exclusif (étant moi-même son partenaire exclusif)...
  - Le fist-fucking consiste à introduire sa main ou son poing, dans l’anus de son partenaire. Sa pratique peut
  engendrer de nombreuses lésions des muqueuses, allant de la simple irritation ou infection, à de graves contusions, voire même des ruptures musculaires, pouvant conduire à l’incontinence fécale.
  Une pratique que je ne pourrais jamais faire ...
  
  Savoir se protéger
  On ne le répétera jamais trop : il est important de se protéger lors de tout rapport sexuel. Qu’il y ait pénétration
  ou non, il existe un risque d’infection et/ou de transmission de maladies, notamment par le virus du sida. La contamination peut se produire lors des caresses, manuelles ou buccales, par le contact
  des muqueuses avec le sperme, ou encore par l’échange des sex toys. Par mesure de prévention, il est donc conseillé d’utiliser un préservatif ou de les nettoyer avant de partager ces accessoires.
  De même il est recommandé de recourir au préservatif pour tout acte de pénétration.
  
  Alors ... à chacun son plaisir! Amusez vous bien et... surtout, restez en bonne santé!
  
  
  
  
  			
		 
		
					
		
		
		
										
								Par armandlemarquis			
													
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				Publié dans :				gay
			
															
    										
					
									  											
			
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